"A Israël, vous lui dites qu'il peut continuer à se considérer au-dessus du droit international. Au peuple palestinien, vous lui dites que la justice n'est pas rendue de façon correcte."
( Riyad Mansour, observateur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour )
Veto américain
( Samedi, 11 novembre 2006 )
Les Etats-Unis ont opposé samedi leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui visait à condamner l'agression militaire israélienne dans la bande de Gaza et à réclamer le retrait des troupes de l'armée d'occupation de ce territoire palestinien.
Les Etats-Unis, a déclaré l'ambassadeur américain à l'ONU John Bolton, sont "troublés" par le projet de résolution présenté par le Qatar au nom des pays arabes. Ce texte est "de parti pris contre Israël et politiquement motivé", a-t-il dit.
Ce projet de résolution ne "définit pas de façon équitable les récents événements à Gaza et ne fait pas non plus avancer la cause de la paix israélo-palestinienn e à laquelle nous aspirons et pour laquelle nous travaillons assidûment", a ajouté le diplomate devant le Conseil de sécurité.
Il s'agit du deuxième veto américain de l'année à l'ONU concernant les agressions militaires israéliens à Gaza.
Le projet de résolution a été approuvé par 10 des 15 membres du Conseil, dont trois membres permanents (France, Russie et Chine), tandis que quatre autres membres se sont abstenus (Grande-Bretagne, Danemark, Japon et Slovaquie). Le veto américain empêche l'adoption de la résolution.
A Jérusalem, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l'autorité d'occupation, Mark Regev, a qualifié le projet de résolution de "très partial". "Il est bon qu'il n'ait pas été adopté par le Conseil de sécurité", a-t-il ajouté.
L'observateur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, s'est dit déçu par l'issue du scrutin. "Vous envoyez aujourd'hui deux mauvais messages", a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité. "A Israël, vous lui dites qu'il peut continuer à se considérer au-dessus du droit international. Au peuple palestinien, vous lui dites que la justice n'est pas rendue de façon correcte."
L'ambassadeur du Qatar, Nassir Al-Nasser, qui avait présenté la résolution au nom des Palestiniens, a estimé que l'incapacité du Conseil de sécurité à adopter ce projet de résolution conduirait Israël à poursuivre ses violences contre les Palestiniens. "Toute réaction ou réponse tiède de notre part donne l'impression que nous nous dérobons à nos responsabilité s humanitaires" , a déclaré l'ambassadeur qatari.
Les Palestiniens avaient dénoncé cette semaine le silence des Nations unies sur les agressions militaires israéliennes.
Cet été, les Etats-Unis avaient déjà opposé leur veto à un projet de résolution exigeant la fin de l'incursion israélienne à Gaza, lancée en juin suite à la capture du soldat israélien Gilad Shalit par des résistants Palestiniens.
( Riyad Mansour, observateur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour )
Veto américain
( Samedi, 11 novembre 2006 )
Les Etats-Unis ont opposé samedi leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui visait à condamner l'agression militaire israélienne dans la bande de Gaza et à réclamer le retrait des troupes de l'armée d'occupation de ce territoire palestinien.
Les Etats-Unis, a déclaré l'ambassadeur américain à l'ONU John Bolton, sont "troublés" par le projet de résolution présenté par le Qatar au nom des pays arabes. Ce texte est "de parti pris contre Israël et politiquement motivé", a-t-il dit.
Ce projet de résolution ne "définit pas de façon équitable les récents événements à Gaza et ne fait pas non plus avancer la cause de la paix israélo-palestinienn e à laquelle nous aspirons et pour laquelle nous travaillons assidûment", a ajouté le diplomate devant le Conseil de sécurité.
Il s'agit du deuxième veto américain de l'année à l'ONU concernant les agressions militaires israéliens à Gaza.
Le projet de résolution a été approuvé par 10 des 15 membres du Conseil, dont trois membres permanents (France, Russie et Chine), tandis que quatre autres membres se sont abstenus (Grande-Bretagne, Danemark, Japon et Slovaquie). Le veto américain empêche l'adoption de la résolution.
A Jérusalem, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l'autorité d'occupation, Mark Regev, a qualifié le projet de résolution de "très partial". "Il est bon qu'il n'ait pas été adopté par le Conseil de sécurité", a-t-il ajouté.
L'observateur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, s'est dit déçu par l'issue du scrutin. "Vous envoyez aujourd'hui deux mauvais messages", a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité. "A Israël, vous lui dites qu'il peut continuer à se considérer au-dessus du droit international. Au peuple palestinien, vous lui dites que la justice n'est pas rendue de façon correcte."
L'ambassadeur du Qatar, Nassir Al-Nasser, qui avait présenté la résolution au nom des Palestiniens, a estimé que l'incapacité du Conseil de sécurité à adopter ce projet de résolution conduirait Israël à poursuivre ses violences contre les Palestiniens. "Toute réaction ou réponse tiède de notre part donne l'impression que nous nous dérobons à nos responsabilité s humanitaires" , a déclaré l'ambassadeur qatari.
Les Palestiniens avaient dénoncé cette semaine le silence des Nations unies sur les agressions militaires israéliennes.
Cet été, les Etats-Unis avaient déjà opposé leur veto à un projet de résolution exigeant la fin de l'incursion israélienne à Gaza, lancée en juin suite à la capture du soldat israélien Gilad Shalit par des résistants Palestiniens.