[align=center]أصابع،
دينا يسري – الجمعة 21 يناير 2011
الإسكندرية – جمهورية مصر العربية[/align]
.
أصابع يدي العشرة تلك الأصابع التي لا تنقص إصبع أو تزيد فتجعلني أحس وكأني مختلفة، تلك الأصابع الممتلئة بعض الشيء فتناسبني فلا هي نحيفة كأصابع أخريات أتعثر بهن صدفة في مفترق الطرق، ولا هي ممتلئة بطريقة ليست محببة للناظر إليها، تلك الأصابع التي أحبها حين أنام وتظل هي طوال الليل ساهرة تعد في أي عمر ستقابلك، وأصحو لأجدها على نفس المنوال فألهوها بأمر التسبيح لتخور قواها وتستسلم في نهاية المطاف بانتظار مساء آخر، لعلك تأتي، لعلها تتوقف عن العد.
تلك الأصابع التي تهتم بأدق تفاصيل حياتي حين تربت على الطفلة الصغيرة بداخلي حينما يقسو عليها العالم، وتحل ضفائرها التي كانت.. لمرة أخيرة قبل أن تسلمها لمقص السيدة التي صنعت منها قصة شعر جديدة أحدثت تغييرا مفاجئ في وجهي فجعلته أكثر امتلاءاً وتدويراً، أبرزت شكل ملامحي، عنقي بطريقة تروق لكل من يراها.
وأنه في اللحظة الفاصلة التي أقرر فيها الانفصال عن العالم وغلق نوافذ الأحلام على مسببات الدهشة، وأخبرني أنه من المتاح لي التوحد بأوجاعي عوضاً عن أوجاع الحياة، فتفاجئني بطلاء أظافر أحمر يسكنه بهجة، وأناقة خاتم على شكل فراشة يزين اليد اليسرى فتهيم الفراشة بألوانها الجذابة داخل أنحائي لتصبغ ألوان روحي الباهتة بألوان ملفتة كما لو أني داخل لوحة يحفها ألوان من التفاصيل الأخيرة لبداية قوس قزح وأتخيلني سحابة من سحابات الحب تتأمل نجمةٍ تعانق القمر، وعصفور أصفر كناري على أرجوحة في بيت صغير يطل على الركن البعيد الهادئ من أحلام طفلة تشبهني، فينضج النص بذهني وأفرح حين أكتب كتابة ترضيني، ولكني مع نهاية دفقات المشاعر، أشعر وكأن هناك شيء ناقص، فأعترف بأنني مازلت بحاجة إلى حضن هذا الرجل، فأأخذ الممحاة وبخطوات واثقة أمسح خجلي وأكتب.. أن أصابعي العشرة كباقي جسدي بحاجة إلى عناق لا ينتهي.
[align=center]ترجمة إلى الفرنسية:[/align]
[align=left]Les dix doigts de mes mains, ni un de moins ni un de plus, me donnent l’impression d’être différente… Ces doigts un peu remplis me conviennent : ils ne sont ni décharnés comme les doigts de celles sur lesquelles je tombe par hasard au croisement des routes, ni trop charnus pour déplaire aux regards. Ces doigts que j’aime continuent quand je dors à veiller toute la nuit à compter à quel âge ils te rencontreront. Je me réveille pour les trouver toujours ainsi, alors je les occupe par l’acte de louange afin que leurs forces soient exténuées, et qu’ils cèdent à la fin pour l’attente d’un autre soir, peut-être viendrais-tu, et qu’ils cesseraient peut-être le compte.
Ces doigts, qui s’intéressent aux moindres détails de ma vie, caressent la petite fille en moi au moment où le monde se montre dur contre elle, et dénouent ses nattes qui étaient … pour une dernière fois avant de les soumettre aux ciseaux de la dame qui en a fait une nouvelle coupe de cheveux, créant un changement brusque dans mon visage, le rendant ainsi plus rempli et plus arrondi, mettant en relief la forme de mes caractéristiques, mon cou d'une manière attrayante pour tous ceux qui le voient.
Et à l’instant décisif où je décide de me séparer du monde et de clore les fenêtres des rêves sur les causes des surprises, on m’informe que je peux être seule avec mes douleurs plutôt qu’avec celles de la vie… Ils me surprennent alors d’un vernis rouge à ongles habité d’une joie, et l’élégance d’une bague en forme d’un papillon ornant la main gauche… Ce papillon erre de ses couleurs fascinantes dans tout mon intérieur pour raviver celles flétries de mon âme avec des couleurs attrayantes, comme si j’étais en dedans d’un tableau où les couleurs des derniers détails annoncent le début d’un arc-en-ciel. Et je m’imagine être l’un de ces nuages de l’amour, contemplant une étoile embrassant la lune, et un oiseau jaune canari sur une balançoire dans une petite maison ayant vue sur le coin le plus reculé et tranquille des rêves d’une fillette qui me ressemble. Alors le texte murit dans mon esprit, et je me réjouis quand j’écris une écriture qui me satisfait ; mais avec la fin du flux des sentiments, je sens quelque chose me manquant, et j’avoue que j’ai encore besoin des bras de cet homme. Je saisis alors la gomme, et de pas assurés, j’efface ma timidité et écris.. que mes dix doigts à l’instar du reste de tout mon corps ont besoin d’une étreinte interminable.f[/align]
دينا يسري – الجمعة 21 يناير 2011
الإسكندرية – جمهورية مصر العربية[/align]
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أصابع يدي العشرة تلك الأصابع التي لا تنقص إصبع أو تزيد فتجعلني أحس وكأني مختلفة، تلك الأصابع الممتلئة بعض الشيء فتناسبني فلا هي نحيفة كأصابع أخريات أتعثر بهن صدفة في مفترق الطرق، ولا هي ممتلئة بطريقة ليست محببة للناظر إليها، تلك الأصابع التي أحبها حين أنام وتظل هي طوال الليل ساهرة تعد في أي عمر ستقابلك، وأصحو لأجدها على نفس المنوال فألهوها بأمر التسبيح لتخور قواها وتستسلم في نهاية المطاف بانتظار مساء آخر، لعلك تأتي، لعلها تتوقف عن العد.
تلك الأصابع التي تهتم بأدق تفاصيل حياتي حين تربت على الطفلة الصغيرة بداخلي حينما يقسو عليها العالم، وتحل ضفائرها التي كانت.. لمرة أخيرة قبل أن تسلمها لمقص السيدة التي صنعت منها قصة شعر جديدة أحدثت تغييرا مفاجئ في وجهي فجعلته أكثر امتلاءاً وتدويراً، أبرزت شكل ملامحي، عنقي بطريقة تروق لكل من يراها.
وأنه في اللحظة الفاصلة التي أقرر فيها الانفصال عن العالم وغلق نوافذ الأحلام على مسببات الدهشة، وأخبرني أنه من المتاح لي التوحد بأوجاعي عوضاً عن أوجاع الحياة، فتفاجئني بطلاء أظافر أحمر يسكنه بهجة، وأناقة خاتم على شكل فراشة يزين اليد اليسرى فتهيم الفراشة بألوانها الجذابة داخل أنحائي لتصبغ ألوان روحي الباهتة بألوان ملفتة كما لو أني داخل لوحة يحفها ألوان من التفاصيل الأخيرة لبداية قوس قزح وأتخيلني سحابة من سحابات الحب تتأمل نجمةٍ تعانق القمر، وعصفور أصفر كناري على أرجوحة في بيت صغير يطل على الركن البعيد الهادئ من أحلام طفلة تشبهني، فينضج النص بذهني وأفرح حين أكتب كتابة ترضيني، ولكني مع نهاية دفقات المشاعر، أشعر وكأن هناك شيء ناقص، فأعترف بأنني مازلت بحاجة إلى حضن هذا الرجل، فأأخذ الممحاة وبخطوات واثقة أمسح خجلي وأكتب.. أن أصابعي العشرة كباقي جسدي بحاجة إلى عناق لا ينتهي.
[align=center]ترجمة إلى الفرنسية:[/align]
Doigts.
Traduit par : Benaissa El Messaoudi
Nador . Maroc
Samedi 29 janvier 2011
.Traduit par : Benaissa El Messaoudi
Nador . Maroc
Samedi 29 janvier 2011
[align=left]Les dix doigts de mes mains, ni un de moins ni un de plus, me donnent l’impression d’être différente… Ces doigts un peu remplis me conviennent : ils ne sont ni décharnés comme les doigts de celles sur lesquelles je tombe par hasard au croisement des routes, ni trop charnus pour déplaire aux regards. Ces doigts que j’aime continuent quand je dors à veiller toute la nuit à compter à quel âge ils te rencontreront. Je me réveille pour les trouver toujours ainsi, alors je les occupe par l’acte de louange afin que leurs forces soient exténuées, et qu’ils cèdent à la fin pour l’attente d’un autre soir, peut-être viendrais-tu, et qu’ils cesseraient peut-être le compte.
Ces doigts, qui s’intéressent aux moindres détails de ma vie, caressent la petite fille en moi au moment où le monde se montre dur contre elle, et dénouent ses nattes qui étaient … pour une dernière fois avant de les soumettre aux ciseaux de la dame qui en a fait une nouvelle coupe de cheveux, créant un changement brusque dans mon visage, le rendant ainsi plus rempli et plus arrondi, mettant en relief la forme de mes caractéristiques, mon cou d'une manière attrayante pour tous ceux qui le voient.
Et à l’instant décisif où je décide de me séparer du monde et de clore les fenêtres des rêves sur les causes des surprises, on m’informe que je peux être seule avec mes douleurs plutôt qu’avec celles de la vie… Ils me surprennent alors d’un vernis rouge à ongles habité d’une joie, et l’élégance d’une bague en forme d’un papillon ornant la main gauche… Ce papillon erre de ses couleurs fascinantes dans tout mon intérieur pour raviver celles flétries de mon âme avec des couleurs attrayantes, comme si j’étais en dedans d’un tableau où les couleurs des derniers détails annoncent le début d’un arc-en-ciel. Et je m’imagine être l’un de ces nuages de l’amour, contemplant une étoile embrassant la lune, et un oiseau jaune canari sur une balançoire dans une petite maison ayant vue sur le coin le plus reculé et tranquille des rêves d’une fillette qui me ressemble. Alors le texte murit dans mon esprit, et je me réjouis quand j’écris une écriture qui me satisfait ; mais avec la fin du flux des sentiments, je sens quelque chose me manquant, et j’avoue que j’ai encore besoin des bras de cet homme. Je saisis alors la gomme, et de pas assurés, j’efface ma timidité et écris.. que mes dix doigts à l’instar du reste de tout mon corps ont besoin d’une étreinte interminable.f[/align]