فلسطينيات بالفرنسية

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    #31
    _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

    <div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"><font color="#993300">Marginaux, par Joseph Smaha</font> </font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" color="#003399" size="4"><a href="http://www.arabs48.com/" target="_blank">www.arabs48.com</a></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" color="#003399" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Des jours inquiétants furent ceux qui ont accompagné la parution de la résolution 1701,et les suivants, ils étaient surtout inquiétants pour le Liban. A cours de ces jours, les forces marginales de la majorité gouvernante ont décidé de se vêtir de kaki, et se sont comportées comme si les opérations militaires israéliennes avaient réalisé leurs objectifs, et qu'il était temps d'en cueillir les fruits politiques. Le minimum de réflexion politique et de décence les ont abandonnés, et elles ont failli lancer leurs ordres cassants aux résistants : venez au conseil des ministres pour déposer vos armes sur la table.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Les marginaux de la majorité se sont comportés avec les dirigeants du Parti (Hizbullah) comme si, ces dirigeants, sont des officiers ayant commis une traîtrise, une désobéissance ou un acte honteux : nous allons vous arrêter sur les places publiques et vous dépouiller de vos insignes, et tout ce que nous vous autoriserons est de ne pas baisser la tête. Le temps des comptes est venu, et c'est nous qui allons demander des comptes, ont proclamé les marginaux. N'est-ce pas nous qui avons déjeuné, avant Cana, avec Condoliza Rice et qui avons reçu à table, après Cana, David Walsh ? Sur cette base, nous avons le droit de convier au grand repas. Voilà, nous convions donc à ce repas, même si nous serons les seuls.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Ce furent des moments difficiles et amers. Les marginaux se sont comportés comme si les morts en Israël et les martyrs du Liban sont à leur actif. Ils ont dépassé en bêtise, à l'approche de la trêve, celle de Ihud Olmert, de 'Amir Peretz et de Dan Halutz au début de la guerre. Et au moment où les Israéliens découvraient l'ampleur de leurs erreurs, les marginaux libanais se sont présentés pour accueillir la scène, ignorant que nous ne sommes pas dans une course de remplacement, et que le dernier pion, l'armée israélienne, n'avait pas encore franchi la surface qui lui a été imposée. Si les Israéliens, par tous leurs aveux, ont mésestimé la "force et la capacité de la résistance", les marginaux libanais ont commis une erreur encore plus grossière : ils se sont montrés insensibles envers leurs concitoyens et n'ont pas réalisé, à sa juste mesure, la sensibilité du public où affluent deux courants extrêmement enflammés : l'immense perte et la saveur de la victoire...</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Les marginaux de la majorité sont libanais, dans le mauvais sens du terme, ce qui signifie qu'ils pensent que l'appareil militaire israélien et le poids politique américain sont à leur service. Ils ignorent les leçons qu'ont tiré les Israéliens de leur invasion en 82, la plus importante étant de ne pas se noyer au Liban et d'éviter d'assurer un appui direct à des forces intérieures souhaitant renforcer leurs positions.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Il est clair que ces leçons s'appliquent merveilleusement à l'état de ces marginaux, qui parient sur le fait que l'histoire récompense les paresseux rien que parce qu'ils ont demandé leur adhésion au nouveau moyen orient.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">L'illusion qui a pris d'assaut ces maginaux libanais leur a fait croire qu'il suffisait de quelques déclarations soutenant les objectifs de l'agression pour avoir une place parmi ceux qui la menaient, ils n'ont même pas réalisé que les gens sérieux avaient leurs propres calculs, différents.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Ce furent vraiment des instants inquiétants. Mais ce qui a suivi a clarifié la situation. Il fut rapidement clair qu'un fossé séparait les résultats de la confrontation sur le terrain et la résolution 1701. Il fut aussi clair, dans ce cadre, que toute tentative de faire plier la réalité pour faire appliquer la résolution, dans une lecture américano-israélienne, est une tentative de passer du bord de l'abîme vers... l'abîme.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Dans cette situation précise, les pressions furent plus grandes pour arriver à un règlement correspondant aux données, traduisant d'une part le rapport de force sur le terrain au sud, et d'autre part, la résolution émanant du conseil de sécurité. Et la décision de déployer l'armée au sud, selon la formule admise au conseil des ministres libanais, n'est que l'_expression de ce règlement. Cela fut précédé par la reconnaissance, par Kofi Anan et Condolizza Rice, de la capacité limitée pour faire exécuter les revendications maximales.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Nous pouvons supposer, dans ce cadre, que les Etats-Unis sont parvenus à une conclusion admettant que la poursuite effective de la pression, hors d'un cadre ordonné, conduirait à l'anarchie. Ensuite, que cette anarchie, dans les conditions actuelles, n'est pas favorable à l'alliance américano-israélienne. Ce qui fait pencher vers cette supposition, c'est la situation embrouillée israélienne qui a ouvert la voie à une nouvelle crise intérieure qui risque de s'accroître et de recomposer une nouvelle carte politique. L'"effondrement" des deux fronts, à l'avant et à l'arrière, est tel que le fait d'avancer n'est plus facile.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Il nous faut ajouter que la pression des "cauchemars" irakiens sur l'administration de George Bush conduit à maintenir l'homme dans une popularité zéro, à la fatigue du public américain et à la défaite des démocrates de la guerre.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Les calculs nouveaux conduisent à une possibilité de règlement, en tant qu'occasion pour prendre du repos. Lorsque les forces sérieuses se dirigent vers cette formule, et c'est alors l'attente de l'arrivée d'une force internationale selon les conditions admises au Liban, lorsque cela se produit, les voix des marginaux libanais restent élevées, se transformant en échos incapables d'empêcher les résultats du règlement.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Nous pouvons dire que les marginaux libanais disent à haute voix ce que pensent ou chuchotent d'autres. Mais la différence entre les deux comportements ne doit pas mener à une critique morale. La différence tient à des calculs politiques, à l'estimation du possible, du difficile et de l'impossible. La différence tient aussi à la qualité de la représentativité et aux responsabilités qui lui sont attachées. La différence tient, finalement, à la contrainte de tenir compte des sentiments des différents milieux.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Les sages ont fait taire les marginaux dans leur propre camp. Pas tout à fait, mais ont calfeutré leurs voix. Nous les voyons cependant sur les écrans des télés, et nous nous imaginons qu'ils poussent des cris, ils poussent effectivement des cris, mais nous les entendons à peine.</font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div align="left"><font face="Times New Roman" size="4">Traduit par</font></div>
    د/ محمد عمر أمطوش

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      _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

      <p align="left"><span class="titre"><font color="#000099" size="5">Le Hezbollah, rempart contre Israël</font></span></p><p class="text" align="left"><strong>La bataille du Litani<br /><br />Quels sont les véritables objectifs israéliens au Liban ? Toujours les mêmes : démembrer le pays, créer un Etat chrétien vassal, occuper les rives du fleuve Litani. Les plans « Grand Moyen-Orient », et plus récemment «Proche-Orient nouveau», donnent l’opportunité à Israël de redessiner ses « frontières », comme les ont rêvé ses fondateurs. </strong><br /><br />Le mouvement sioniste n’a jamais accepté le partage du Proche-Orient effectué par la Grande-Bretagne et la France aux lendemains de la Première guerre mondiale. La déclaration Balfour de 1917 promettant la création d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine, ne suffisait pas. Les dirigeants sionistes voulaient en dessiner la carte. Ils réclamaient les deux rives du Jourdain, sa source, et le Litani. Le 29 décembre 1919, Haïm Weizmann – Président de l’Organisation sioniste mondiale – demanda à Lloyd George, Premier ministre britannique, que le futur Etat « englobe la vallée du Litani sur une distance de près de 25 miles – soit environ 40 km - en amont du coude, ainsi que les flancs ouest et sud du Mont Hermon ». A la conférence de Versailles, non seulement Georges Clemenceau refusa – le territoire réclamé faisait partie de l’accord Sykes-Picot, encore tenu secret - mais il intégra le Djebel Amel, et le Litani, dans le « Grand Liban » créé sous mandat français. Depuis, Israël n’a jamais laissé en paix les habitants du sud du Liban. <br /><br /><strong>« Rétrécir le Liban »</strong><br /><br />En 1937, Levi Eshkol – futur Premier ministre israélien – créa Mekorot, une agence chargée de contrôler les ressources hydrauliques en Palestine, financée par l'Agence juive et le Fonds national juif (Kéren Kayémeth Leisraël), un organisme constitué en 1921 pour acheter des terres arabes pour les colons juifs. En 1940, Yossef Weitz, directeur Fonds national juif, écrivait : « Il faut expliquer à Roosevelt, et à tous les chefs d'Etats amis, que la terre d'Israël n'est pas trop petite si tous les Arabes s'en vont, et si les frontières sont un peu repoussées vers le nord, le long du Litani, et vers l'est, sur les hauteurs du Golan."(1) <br /><br />Les premières agressions du sud du Liban eurent lieu dès 1948. La Haganah – ancêtre de « Tsahal » - occupa plusieurs villages du Djebel Amel, massacrant une centaine d’habitants. De 1949 à 1964, on dénombra 140 agressions israéliennes dans cette région, plus de 3000 entre 1968 à 1974 ! (2) <br /><br />Pour les politiciens israéliens – d’extrême droite ou travaillistes – la guerre israélo-arabe de 1948 ne sera terminée - au nord – qu’après la prise du Litani. Dans l’esprit de David Ben Gourion, les frontières du Grand Israël – Eretz Israël - étaient toutes provisoires. Les seules qui comptaient, étaient celles décrites dans la Bible… Concernant le Liban, on lit dans son Journal, à la date du 21 mai 1948: « La suprématie musulmane dans ce pays est artificielle, et peut aisément être renversée ; un Etat chrétien doit être instauré dans ce pays. Sa frontière sud serait le fleuve Litani ».<br /><br />Le 27 février 1954, dans le bureau de Moshé Sharett – alors Premier ministre israélien - Ben Gourion et le général Moshé Dayan envisagèrent d’envahir le Liban pour y créer un Etat chrétien. Dans ses Mémoires (3), Sharett écrit qu’il n’était pas d’accord avec les plans de ses interlocuteurs. Il les trouvait « insensés ». Ben Gourion le relança le jour même, par courrier, pour le faire changer d’avis et le convaincre de « rétrécir » le Liban (4): « C'est peut-être le moment de créer un &Eacute;tat chrétien dans notre voisinage. Cela signifie que, cette fois, toute l'énergie et tous les moyens doivent être employés dans ce but et que nous devons agir dans toutes les directions pour provoquer un changement radical au Liban».<br /><br />Moshé Dayan, chef d’Etat major, revint à la charge le 16 mai 1954. Il proposa à Sharett de « soudoyer un officier (libanais) qui accepterait de servir de marionnette afin que l'armée israélienne paraisse répondre à un appel pour la libération du Liban de ses oppresseurs musulmans ». Après, « l’armée israélienne investira le Liban, occupera le territoire nécessaire et installera un régime chrétien susceptible de devenir l’allié d’Israël. Israël annexera en bloc le territoire libanais qui s’étend du fleuve Litani jusqu’au sud du Liban… » (5). Nouveau refus. Un projet pour le détournement de 400 millions de mètres cubes d'eau du Litani aurait néanmoins été proposé selon Ghassan El Ezzi, spécialiste du Moyen-Orient (6).<br /><br />David Ben Gourion avait de la suite dans les idées. En octobre 1955, il a suggéré à Guy Mollet, Président du Conseil français, et à Christian Pineau, ministre des Affaires étrangères, de profiter de l’expédition de Suez – en préparation en Israël sous le nom d’ « Opération Kadesh » - pour instaurer un « ordre nouveau » au Liban. Il voulait dans la foulée démembrer la Jordanie et y installer les réfugiés palestiniens sur une portion du territoire. Les Français refusèrent (5). <br /><br /><strong>Des guerres de l’eau</strong><br /><br />En juin 1967, la guerre dite « des six jours » - permit à Israël de réaliser un des vieux objectifs du mouvement sioniste : occuper le plateau syrien du Golan, riche en ressources hydrauliques. La Syrie en libéra une partie en 1973, mais ne put empêcher la Knesset de décréter l’annexion du restant le 14 décembre 1981. Son sous-sol représente aujourd’hui le tiers des réserves en eau de l’Etat hébreu. Damas en réclame en vain la restitution, s’appuyant sur une résolution de l’ONU déclarant la décision israélienne « nulle et non avenue ». Mais, comme aucune résolution internationale condamnant Israël n’est appliquée – le site Internet pro israélien WorldNetDaily en a décompté 97, rien qu’entre 1948 et 1991 ! - comme aucune sanction n’est jamais prise contre l’Etat hébreu, on voit mal comment la libération du Golan pourrait se faire autrement que par les armes.<br /><br />Le 14 mars 1978 eut lieu la première grande invasion israélienne du Liban. L'opération «Litani», lancée officiellement pour repousser de l’autre côté du fleuve les organisations palestiniennes implantées au sud du Liban. Le retrait des troupes israéliennes exigé par la résolution 425 de l’ONU du 19 mars 1978, ne sera pas total. Les Israéliens créeront une petite « zone de sécurité » en territoire libanais avec l’aide du Major Saad Haddad, chef d’une milice anti-palestinienne, dans le rôle de « l’officier acceptant de servir de marionnette », comme disait Moshé Dayan. Elle permettra à Israël – c’était un des buts de l’opération - d’utiliser à satiété les eaux du Litani, comme l’ont constaté des observateurs de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban).<br /><br />En février 1982, Oded Yinon – haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères - publia dans la revue Kivounim (Orientations) de l’Organisation sioniste mondiale, un article qui fait date. Il décrit ce que doit être la politique d’Israël dans les années 80-90 : démanteler les pays arabes – Egypte, Syrie, Irak - « sur la base de critères ethniques ou religieux », diviser le Liban en cinq provinces. On dit que le plan de remodelage du Proche-Orient de George W. Bush en est largement inspiré.<br /><br />En juin 1982, nouvelle agression du Liban. L’opération « Paix en Galilée » est déclenchée par Menahem Begin, comme toujours dans un but défensif. Il s’agissait encore cette fois de «repousser les katyushas à 40 kilomètres de la frontière ». En fait, les Israéliens voulaient chasser l’OLP du Liban et investir Beyrouth pour y installer au pouvoir un « Quisling local ». Ariel Sharon l’a avoué neuf mois plus tôt au journaliste pacifiste israélien Uri Avnery (7). <br /><br />La résistance libanaise – personnifiée par le Hezbollah – obligea Israël à battre en retraite. Entre 1985 et 2 000, les Israéliens maintiendront avec beaucoup de difficultés une nouvelle « zone de sécurité » de huit à quinze kilomètres de profondeur le long de la frontière israélo-libanaise. Ils en confieront l’administration au successeur de Haddad, le lieutenant-général à la retraite Antoine Lahad, Mais, la guérilla du Hezbollah obligea finalement Ehoud Barak, Premier ministre travailliste, à évacuer l’enclave en juin 2000 et à surseoir… au détournement du cours inférieur du Litani vers le Jourdain. Toutes les infrastructures liées au barrage de Qaraoun sur le fleuve avaient été préalablement sabotées par l’armée israélienne. Ariel Sharon fit savoir que la construction d’une station de pompage sur le Wazzani, destinée à l’irrigation des terres agricoles autour de Marjayoun, serait considérée par Israël comme un casus belli.<br /><br />Le bilan humain de « Paix en Galilée » est terrible : près de 20 000 libanais tués et 30 000 blessés. A Beyrouth, l’opération s’acheva par l’assassinat de Béchir Gemayel, chef des Phalanges propulsé Président de la République - qui tardait, dit-on, à reconnaître Israël - et par le massacre de Sabra et Chatila.<br /><br /><strong>Assurer l’avenir du « royaume d’Israël »</strong><br /><br />En 1996, les ultra-sionistes israéliens et leurs correspondants américains - à moins que ce ne soit l’inverse - décidèrent de mettre un terme au processus de paix d’Oslo en présentant à leur ami Benjamin Netanyahu, Premier ministre, un nouveau plan de domination américano-israélien du Proche-Orient appelé « Une rupture nette. Une nouvelle stratégie pour assurer l'avenir du royaume (celui d’Israël dans sa version biblique)». Ses rédacteurs étaient : David Wurmser, Douglas Feith, Richard Perle, Eliott Abrams, des néo conservateurs influencés par les idées de l’orientaliste britannique Bernard Lewis, un de ceux qui ont le plus contribué à « israéliser » la vision du monde arabe et de l’islam aux Etats-Unis (8).<br /><br />Tous les événements politiques qui se sont produits dans la région depuis, y sont programmés noir sur blanc : le renversement de Saddam Hussein, la Syrie chassée du Liban, la guerre actuelle contre le Liban et le Hezbollah, la désignation de la Syrie et de l’Iran comme responsables de la crise (9). Il ne manque dans le document que l’assassinat de Rafic Hariri ! (10)… <br /><br /><strong>« Le début de la fin pour Israël »</strong><br /><br />Rien ne sert de s’attarder longtemps sur le prétexte annoncé par Israël pour entrer en guerre. Il est faux, comme ceux utilisés lors des guerres précédentes. Selon le San Francisco Chronicle (21/8/06), l’opération en cours a été présentée aux Etats-Unis, il y a plus d’un an, à des militaires, des diplomates, des journalistes et dans des think-tanks. Ariel Sharon, salué à cette époque comme un « homme de paix », était encore aux commandes ! Rien n’a changé depuis que Moshé Dayan a reconnu dans une interview au Yediot Aharonot qu’en 1967 les menaces syriennes sur la sécurité d’Israël étaient de la « foutaise ». «Laissez tomber... », avoua-t-il au journaliste qui l’interrogeait : « Je sais comment au moins 80% de tous les incidents avec la Syrie ont commencé. Nous envoyions un tracteur dans une zone démilitarisée et nous savions que les Syriens allaient tirer». Il admettait que ce qui poussait l’Etat hébreu à provoquer la Syrie de cette manière, c’était « l'appât de la terre », l'idée qu'il est possible «d'accaparer une parcelle de terre et de la garder, jusqu'à ce que l'ennemi soit fatigué et nous l'abandonne» (11).<br /><br />Les deux soldats israéliens capturés par le Hezbollah le 12 juillet 2006 faisaient partie d’un commando surpris en territoire libanais. Plusieurs dépêches d’agences - notamment l’Associated Press - l’ont annoncé. La chaîne MSNBC aussi. Puis, la version israélienne a prévalu : le Hezbollah les avaient kidnappés en Israël, la sécurité de l’Etat hébreu était menacée… Aucun journaliste ne s’est alors demandé pourquoi le char Merkava qui les protégeait, détruit par la résistance libanaise, était encore sur place au Liban, à Aitaa Al-Chaab. « Tsahal » n’arrivait pas à le récupérer (12).<br /><br />Le plan « Grand Moyen-Orient » est entré dans une nouvelle phase sanglante. Qu’importe pour Condoleezza Rice les râles et les cris de douleur des Libanais. Ce sont, dit-elle, les premiers vagissements du « Proche-Orient nouveau » (13). On croirait entendre Madeleine Albright qui – avec la même inhumanité - disait que la mort d’un demi million d’enfants irakiens était un prix raisonnable à payer pour renverser Saddam Hussein. <br /><br />George Bush, Ehud Olmert – et Jacques Chirac ! - sous estiment la volonté de résistance du Hezbollah et du peuple libanais. Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du président Carter et directeur exécutif de la Commission Trilatérale, lui, semble inquiet. Il pense que l’usage de la force pour remodeler la carte du Proche-Orient peut mal tourner pour les Etats-Unis et Israël. Après les massacres de Qana au Liban, ou de Haditha en Irak, dit-il, le « Nouveau Proche-Orient » est, pour les Arabes et les Iraniens, synonyme « d’occupation, de carnage et de bain de sang ». Si les Etats-Unis sont chassés de la région, ajoute-t-il, ce sera aussi « le début de la fin pour Israël » (14).<br /><br /><strong>Notes:</strong><br /><br />(1) Journal, par Yossef Weitz - Tel-Aviv, 1965.<br /><br />(2) <a href="http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3898">Liban : Cette « bande » que veut Israël</a>, par Stefano Chiarini - il manifesto.<br /><br />(3) Journal, par Moshé Sharett, Ed. Maariv, Tel-Aviv 1978. Cet ouvrage n’a jamais été traduit en français.<br /><br />(4) Lettre confidentielle de Ben Gourion, publiée en 1979, en annexe de ses Mémoires posthumes. <br /><br />(5) Conférence de Sèvres organisée pour répondre à la nationalisation du Canal de Suez par le Président Nasser. Dans Histoire de ma vie, par Moshé Dayan – Ed. Fayard, Paris, 1976.<br /><br />(6) L'eau du Liban, source de toutes les convoitises, par Gilles Labarthe, Le Courrier - 25/5/04.<br /><br />(7) Membre de l’organisation terroriste Irgoun dans les années 40, devenu dirigeant du mouvement pacifiste israélien et éditorialiste de Ha'olam Hazeh « Ce Monde ». C’est un des plus fins analystes de la scène politique israélienne.<br /><br />(8) Ancien membre du Bureau arabe du Foreign Office et des renseignements militaires anglais, aujourd’hui à l’Université de Princeton. Il est notamment l’auteur de The Middle East and the West, Indiana University Press, Bloomington, 1964). Le « choc des civilisations », popularisé par Samuel P. Huntington, est tiré de l’ouvrage.<br /><br />(9) <a href="http://www.iasps.org/strat1.htm">A Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm </a><br /><br />(10) Gilles Munier : Qui a assassiné Rafic Hariri (<strong><a href="http://www.iraqtual.com/">AFI</a></strong>-Flash du 21/2/05), et La piste interdite (<strong><a href="http://www.iraqtual.com/">AFI</a></strong>-Flash du 17/7/06).<br /><br />(11) Yediot Aharonot, 27 avril 1997. Déclaration citée par Tanya Reinhart, professeur de linguistique à l'Université de Tel Aviv, dans « <a href="http://www.globalresearch.ca/articles/REI201A.html">Déchaînement du Mal</a> » <br /><br />(12) <a href="http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=2520">Liban : le gros mensonge d’Israël et de l’Occident, par Ashoka</a><br /><br />(13) <a href="http://www.informationclearinghouse.info/article14146.htm">Rice sees bombs as "birth pangs"</a> <br /><br />(14) <a href="http://www.huffingtonpost.com/nathan-gardels/beginning-of-the-end-for-_b_26247.html">Interview de Zbigniew Brzezinski, par Nathan Gardels</a></p>
      د/ محمد عمر أمطوش

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        _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

        <p align="left"><span class="titre">De nouvelles lumières sur l’agression israélienne contre le Liban</span></p><p class="text" align="left">Il y a deux jours, le quotidien libanais "As-Safir" a traduit des fragments d'un rapport présenté, sur un site Internet, par Wayne Madison, actuel journaliste au "New Yorker", chargé de suivre les développements politiques de Washington, mais aussi les nouvelles de la "Security of States", dont il fut l'un des responsables, et de la CIA.<br /><br />Ce rapport fait suite à l'article publié par le "San Francisco chronicle", au début de la guerre israélienne contre le Liban et confirme ce que tout le monde savait déjà : Le président des Etats-Unis, Georges Bush, et le vice-président, Dick Chenney, ont donné, il y a deux mois, à Israël le feu vert pour attaquer le Liban. Cependant, ce qui fait son importance, c'est que son auteur fut le premier à parler de la prison d'Abou Ghraïb, en Irak, et des atrocités que les troupes d'occupation américaines y avaient commises.<br /><br />Que dit en substance le rapport ?<br /><br />Premièrement, il précise que l'agression contre le Liban fut planifiée par des responsables israéliens haut placés et des membres de l'administration de Georges Bush, les 17 et 18 juin passé, lors d'un congrès tenu à Beever Creek-Colorado par l'American Enterprize Institut.<br /><br />Deuxièmement, la réunion de coordination qui avait eu lieu alors avait rassemblé, en plus du Vice-président américain, l'actuel Premier ministre israélien, Ehoud Olmert, et trois ex Présidents du Conseil, Benjamin Netanyaho, Ehoud Barak et Shimon Pérès... Sans oublier le député Nathan Charansky...<br /><br />Troisièmement, Les deux parties en présence s'étaient mises d'accord sur le plan suivant : L'administration américaine actuelle donnerait toute l'aide nécessaire à Israël, afin que cet Etat puisse mettre en exécution le plan élaboré, depuis dix ans déjà, sous le nom "Clear infiltration" et parlant essentiellement des nouvelles stratégies en matière de "sécurité" dans le monde. Ce plan fut mis au point, entre autres, par Benjamin Netanyaho, Richard Pearle et Douglas Fith...<br /><br />Quatrièmement, Ce plan constitue, en fait, la seconde étape qui doit faire suite à l'invasion et l'occupation de l'Irak. D'ailleurs, les deux plans ont été étudiés en même temps et ils stipulaient que le commencement doit se faire en Irak et qu'il sera rapidement suivi par des guerres en Palestine, au Liban, puis en Syrie et en Iran.<br /><br />Cinquièmement, pour exécuter un tel plan, deux étapes furent prévues : la première, préparatoire, d'une durée de quatre ans, prévoit "des activités secrètes de la part du Pentagone, de la Maison blanche et du Mossad à l'intérieur du Liban, dont des assassinats à la voiture piégée de responsables libanais haut placés. Le but : obliger les troupes syriennes à se retirer"... Puis, l'auteur du rapport cite trois noms de responsables : Elie Hobaïka (ancien ministre, passé de la direction des "Forces libanaises" aux Syriens), Georges Haoui (ex secrétaire général du Parti Communiste Libanais) et Rafic Hariri (ex Premier ministre du Liban). Quant à la seconde étape, elle comprend le bombardement puis l'invasion du Liban.<br /><br />Sixièmement, l'auteur du rapport dit que John Bolton, ambassadeur US à l'ONU, a dévoilé l'étape qui doit faire suite à ce plan dans une interview donnée à "Fox news". Il explique : "Je pense que si vous regardez le soutien de l'Iran et de la Syrie à des groupes tels que le Hamas, le Hezboullah et le Jihad islamique, vous saurez que ce ne sont pas les organisations terroristes qui auront à rendre compte de ce qui se passe, mais aussi les Etats qui les financent".<br /><br />A la lumière de ce qui vient d'être dit, nous ne pouvons que revenir, même rapidement, à tout ce que nous avions déjà dit, il y a trois ans, concernant la guerre de Bush contre l'Irak, à savoir que cette guerre avait des objectifs radicaux qui vont jusqu'en Russie et la Chine ; elle prend, cette fois, du slogan de la "lutte contre le terrorisme musulman" comme prétexte pour imposer sa volonté à tous les peuples du Moyen Orient, après avoir utilisé pendant très longtemps celui de la lutte "pour la liberté et la démocratie" contre le Communisme "athée".<br /><br />De plus, nous comprenons pourquoi certains Libanais répètent, à en perdre la voix, après Georges Bush, que la guerre barbare menée par Israël contre le Liban n'a aucun but "libanais". Elle vise seulement qu'elle constitue une "réponse" à un agenda fixé par l'Iran... D'où la nécessité pour eux d'éloigner, le plus possible, le Hezboullah de la région au Sud du fleuve Litani, oubliant par là tout ce qu'Israël avait déclaré concernant les eaux des fleuves coulant dans cette région.<br /><br />Peut-être les Israéliens (et avec eux l'administration américaine et leurs porte-voix parmi nous) pensent à une politique de "Transfert" de la population du Sud, comme ils l'avaient déjà projeté pour les Palestiniens de la Cisjordanie... avec la bénédiction de Bush, Cheney et ceux appelés "Born again Chistians" aux Etats-Unis.<br /><br />Marie Nassif-Debs</p>
        د/ محمد عمر أمطوش

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          #34
          _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

          <p align="left"><span class="titre"><font color="#993300">« La faute à l’Iran », une fable géopolitique</font></span></p><p class="text" align="left">Avec assurance chez les uns, de façon insidieuse chez les autres, la majorité des commentateurs n’en démordent pas : le responsable de cette nouvelle guerre israélo-arabe, c’est l’Iran. « Deus ex machina » dont la puissance maléfique nourrit secrètement les appétits guerriers des protagonistes, c’est lui le vrai coupable. Sournoisement tapi dans l’ombre, il tirerait les ficelles qui agitent à sa guise ces pantins dérisoires qui ont pour noms exotiques Hezbollah et Nasrallah. Le philosophe à gages (ce qui ne saurait nous surprendre) comme l’expert patenté (qui nous avait habitués à beaucoup mieux) s’adonnent avec gourmandise à la construction de cette nouvelle fable géopolitique.<br /><br />Chez l’ineffable BHL, dans Le Point, c’est un véritable article de foi, qu’il martèle avec ce ton péremptoire qui caractérise l’ardent propagandiste communautaire : « Cette guerre qui frappe les civils et les enfants, comme toutes les guerres, c’est le Hezbollah qui l’a décidée, c’est l’Iran qui l’a programmée. C’est l’Iran et le Hezbollah qui, froidement, en ont décidé l’heure, la dramaturgie, le théâtre. »<br /><br />Notons d’abord l’absolution accordée au meurtre de centaines d’enfants libanais par l’aviation israélienne : « comme toutes les guerres... ». Le philosophe dandy joue les réalistes, il adopte la posture du sage conscient de la cruauté du monde, justifiant au passage la barbarie infanticide israélienne. Mais le plus important, bien sûr, est de disculper les vrais responsables de cette violence. L’essentiel, c’est d’en attribuer la responsabilité à des tiers : pour peu, à lire BHL, on a l’impression que les chasseurs-bombardiers qui dévastent le Liban viennent de Téhéran. Aurait-on rêvé ? L’influence redoutable des mollahs étendrait-elle son rayon d’action jusqu’à Tel Aviv ? MM. Olmert et Peretz seraient-ils eux aussi de simples marionnettes entre les mains des barbus ?<br /><br />Voulue par Téhéran, la guerre est menée par Tsahal : voilà une étrange équation qui n’effraie pas, manifestement, les meilleurs amis d’Israël. Mais elle n’intimide pas, non plus, de respectables analystes dont la frénésie des événements semble avoir subitement affecté la lucidité intellectuelle. Ainsi Olivier Roy nous explique-t-il dans Le Monde que « l’Iran fait monter les enchères ». A ses yeux, l’attaque du Hezbollah contre Israël est un « tournant » qui a été négocié sur ordre de Téhéran par ses relais libanais. « Vu la réaction israélienne contre la bande de Gaza, le Hezbollah et ses deux parrains (l’Iran et la Syrie) savaient parfaitement que l’attaque serait suivie d’une nouvelle guerre du Liban. C’est donc ce qu’ils souhaitaient. » Mais par rapport à quelle ligne droite l’enlèvement de trois soldats israéliens par le Hamas, puis le Hezbollah, est-il un tournant ?<br /><br />En vérité, ce triple enlèvement est un épisode de plus dans une confrontation qui n’a jamais cessé entre l’occupant israélien et les mouvements de résistance. A la frontière israélo-libanaise, les accrochages entre l’armée israélienne et les miliciens du Hezbollah y étaient monnaie courante, y compris depuis l’évacuation effectuée en 2000. Car l’Etat hébreu a continué de violer l’espace aérien libanais et d’occuper le secteur des fermes de Chebaa. Et surtout il détient des milliers de prisonniers palestiniens et libanais. L’affrontement survenu le 12 juillet n’avait rien d’un éclair dans un ciel serein, ni d’un virage à 180° dans une belle ligne droite.<br /><br />S’il y a un « tournant », c’est plutôt le changement de cap effectué par le Hamas depuis 18 mois : trêve unilatérale des attentats-suicides, participation aux élections palestiniennes. Pourtant, depuis la victoire électorale de la formation islamiste (janvier 2005), Israël n’a cessé de frapper les territoires occupés, tuant des dizaines de Palestiniens. L’action menée par le Hezbollah le 12 juillet avait manifestement pour objectif d’appuyer les revendications du Hamas. L’enlèvement de militaires israéliens n’était d’ailleurs ni une nouveauté, ni un scandale pour les Israéliens qui acceptèrent, en 2004, un échange massif de prisonniers avec le Hezbollah pour recouvrer l’un des leurs, colonel de réserve. A tout prendre, il est quand même plus grave de faire exploser un autobus à Tel Aviv que d’enlever trois soldats en vue d’un marchandage au profit des 9 000 prisonniers arabes qui croupissent dans les geôles israéliennes.<br /><br />Fait significatif : l’échange de 2004 avait concerné une majorité de détenus palestiniens (sur 450 au total), le Hezbollah ayant indiqué à Israël qu’il ne souhaitait aucun traitement préférentiel pour les Libanais. L’échange de prisonniers, pour Hassan Nasrallah, concernait tout autant le conflit israélo-palestinien que le contentieux israélo-libanais, et même davantage. Que les deux organisations, en juillet dernier, aient voulu de concert provoquer la réédition d’un tel scénario n’a rien d’invraisemblable. Pourquoi refuser sinon de l’admettre, du moins d’en formuler l’hypothèse ? Inutile, rien n’y fait : pour l’immense majorité des commentateurs, « la clé de la crise actuelle est en Iran ».<br /><br />Omettant de relater cet épisode, Olivier Roy poursuit donc sa démonstration. L’Iran, nous dit-il, a une stratégie cohérente qui vise un seul objectif : devenir une grande puissance régionale. Pour y parvenir, il joue sa carte maîtresse : l’arc chiite. De Téhéran à Beyrouth en passant par Bagdad, la République islamique s’appuie sur cette donnée géopolitique majeure, qu’elle veut étayer par sa stratégie nucléaire. Le Hezbollah étant une formation chiite, la thèse semble frappée au coin du bon sens. Soit : rappeler la géographie humaine du Moyen-Orient pour cerner les atouts de la puissance iranienne n’est pas inutile. Mais quel rapport avec l’enlèvement de deux soldats, le 12 <br />juillet, à la frontière israélo-libanaise ? Et pourquoi l’Iran, puisqu’il est entendu qu’il tire les ficelles, a-t-il choisi ce mode opératoire ?<br /><br />C’est simple : pour déstabiliser les régimes sunnites modérés et négocier en position de force avec l’Occident sur le dossier nucléaire, nous répond Olivier Roy. « Personne à Téhéran ne pense sérieusement que l’Etat d’Israël soit menacé par une attaque en tenaille du Hamas et du Hezbollah. L’idée est plutôt de délibérément faire monter les enchères pour faire sentir aux Occidentaux ce qu’une extension de la crise à l’Iran pourrait leur coûter (crise de l’énergie, enlisement en Irak et en Afghanistan) sans se trouver eux-mêmes en première ligne ».<br /><br />Ainsi la République islamique aurait-elle provoqué cette nouvelle guerre israélo-arabe pour accréditer sa capacité de nuisance auprès des chancelleries occidentales. Mais avaient-elles besoin d’en être convaincues ? Et en quoi le déclenchement d’une sixième guerre israélo-arabe servirait-il les intérêts de Téhéran dans la confrontation avec l’Occident sur le dossier nucléaire ? Les dirigeants iraniens ignorent-ils que la presse américaine, depuis deux ans, publie de violentes diatribes en faveur d’une intervention musclée contre leur pays ? Pourquoi Téhéran voudrait-il subitement accélérer le cours de l’histoire alors que le temps joue en sa faveur ?<br /><br />A l’évidence, l’Iran n’a aucun intérêt à précipiter un affrontement avec l’Occident : aussi longtemps qu’il ne détient pas d’armes de destruction massive (à supposer qu’il veuille effectivement s’en doter), c’est forcément un mauvais calcul. En clair : soit les responsables iraniens sont idiots, soit la thèse de M. Roy est erronée. De manière aberrante, elle mêle les causes et les effets : que l’Iran puisse sortir vainqueur de cette crise internationale ne signifie pas qu’il en a pris l’initiative. Reconstruisant a posteriori la trame des événements, on leur prête à tort une logique imparable : comme si une nécessité infrangible les avait liés à l’avance dans l’esprit diabolique d’un chef d’orchestre clandestin. Commodité intellectuelle, sans doute, que cette propension à attribuer à la main invisible d’un ayatollah démoniaque ce qui résulte, plus simplement, de la non-résolution d’un interminable conflit entre Israël et ses voisins.<br /><br />Il est indéniable que l’Iran tire aujourd’hui le bénéfice politique de la résistance acharnée des miliciens libanais. Fort de ses affinités idéologiques avec les combattants du Hezbollah, il touche les dividendes d’un prestige d’ores et déjà acquis dans la lutte contre l’envahisseur israélien. Mais avons-nous la certitude que la formation chiite sortira victorieuse de l’épreuve ? Et si elle était écrasée (ce que la logique du rapport de forces devrait induire), quelle crédibilité devrait-on accorder aux analyses de nos « experts » ? Gageons qu’ils seraient alors nombreux à nous expliquer doctement que l’Iran, aveuglé par la passion idéologique, n’a rien vu venir de la menace qui s’est abattue sur ses turbulents alliés. Et l’on ne manquerait pas de nous fournir aussitôt une nouvelle explication, géopolitiquement tout aussi lumineuse.<br /><br />Bruno Guigue</p>
          د/ محمد عمر أمطوش

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            #35
            _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

            <p align="left"><strong><font size="5">Le rôle stratégique de Noam Chomsky et du « <em>Monde diplomatique</em> » </font></strong><font face="Arial"><h2 align="left"><font size="3">par Daniel Rey</font></h2><font size="5"><p align="left"><br /><font size="3">24 août 2006</font><font size="3"><em>Une vive polémique se développe aux &Eacute;tats-Unis à propos de la nature et de l’intensité des relations entre Washington et Tel-Aviv. Daniel Rey jette un regard décalé sur l’extension de ce débat à la critique de certains intellectuels et médias et à son arrivée en Europe. Publiée, il y a plusieurs mois en Amérique latine, cette tribune y a fait grand bruit.</em><br />L’invasion de l’Irak par une coalition anglo-saxonne a ouvert un débat sur les relations que le camp dit « occidental » entretien avec Israël. Il apparaît en effet que cette guerre est inutilement coûteuse pour les &Eacute;tats-Unis et le Royaume-Uni, tandis qu’elle satisfait des objectifs sionistes de toujours, énoncés en 1943 par la <em>Déclaration de Biltmore élargie</em>. De nombreux auteurs états-uniens se sont donc interrogés à propos de la nature et de l’intensité de l’influence de Tel Aviv sur Washington, tandis que leurs homologues britanniques le faisaient sur le suivisme de Londres par rapport à Washington.<br /><br />Ce débat s’élargit aujourd’hui à un questionnement de l’impérialisme états-unien : utilise-t-il Israël comme mercenaire ou obéit-il à Israël ? Dès lors, de grands intellectuels comme John Marsheimer et Stephen Walt d’Harvard s’attachent à étudier le lobby sioniste aux &Eacute;tats-Unis ; un sujet jusque-là tabou dans la sphère universitaire. De même, on découvre les limites des explications, jusqu’à présent considérées comme certaines et suffisantes, de l’impérialisme états-unien. Ainsi, Jeff Blankfort a mis en évidence un angle mort dans la pensée de Noam Chomsky : pendant trente ans, le maître a systématiquement exonéré les Israéliéns de leurs responsabilités en rejettant toute faute sur l’impérialisme US.<br /><br />Voici que ce débat gagne <em>Le Monde diplomatique</em>. Le mensuel français semble balloté par les turbulences qui agitent la diplomatie de son pays. Selon les jours, Paris clame son indépendance sur un mode gaullien et critique jusqu’au Conseil de sécurité de l’ONU l’impérialisme états-unien ou, avec autant de force, jure son allégeance à l’OTAN et prête main-forte à l’Oncle Sam pour renverser un président en Géorgie, en enlever un second à Haïti et en menacer un troisième en Syrie. Et là encore, les contradictions deviennent ingérables lorsqu’on s’approche d’Israël. Ainsi, la France s’est désolidarisée de l’OTAN et de l’Union européenne pour soutenir le peuple palestinien et son gouvernement élu, formé par le Hamas, mais refuse des visas aux membres de ce même gouvernement élu. Certains crient - à tort - à l’hypocrisie. En réalité, il n’y a plus de diplomatie française, ni même de gouvernement français. Il y en a deux : les gaullistes de Jacques Chirac et Dominique de Villepin et les atlantico-sionistes de Nicolas Sarkozy. La bataille fait rage au sommet de l’&Eacute;tat sur fond de dénonciations calomnieuses et de perquisitions de cabinets ministériels.<br /><br />Dans ce contexte, des administrateurs de l’association des Amis du <em>Monde diplomatique</em> découvrent que la ligne éditoriale du mensuel a les mêmes limites que la pensée de Noam Chomsky : « Touchez-pas au sionisme ! » Ils s’en sont ouverts publiquement, provoquant un crise qui est loin de trouver son dénouement. La direction leur a répondu, elle aussi publiquement, par une profession de foi anti-impérialiste qui a ravi ses lecteurs. Cependant cette réponse est entâchée par la dualité de l’engagement politique de ses rédacteurs, exact reflet des contradictions des diplomaties françaises.<br /><br />Une étonnante algarade a égaillé l’assemblée générale 2005 des Amis du <em>Monde diplomatique</em> : quelques personnes ont violemment pris à partie une administratrice parce que celle-ci, de culture musulmane, portait un fichu sur la tête, ce qui serait une manifestation islamiste prosélyte. Les dirigeants du journal l’ont laissée insulter sans rétablir l’ordre pour finalement conclure qu’ils déploraient s’être trouvés dans cette situation. Puis, il y a eu l’interdiction faite par la direction du journal à l’association des Amis d’organiser des réunions-discussions à propos du 11 septembre ou à propos du sionisme. Puis encore, des mesures prises contre les contrevenants qui avaient invité Alain Ménargue, ancien directeur de l’information de Radio France International, et envisageaient de lui attribuer le Prix du <em>Monde diplomatique</em> pour son livre critique sur le Mur de Sharon. La crise a atteint son paroxysme avec la publication en juillet d’un article de feu Edward Saïd. Le texte de l’universitaire palestinien, présenté comme intégral, avait été amputé des phrases critiquant la solution à deux &Eacute;tats et les accords d’Oslo. Après avoir censuré l’_expression de quelques personnes, puis interdit des sujets de débats, la direction du journal falsifiait le propos d’un de ses plus célèbres auteurs.<br /><br />Pour se justifier, la direction du journal assure qu’il ne s’agit là que de querelles de personnes et que sa position politique n’a jamais variée : « <em>Nous restons des partisans convaincus de la paix au Proche-Orient fondée sur la création d’un &Eacute;tat palestinien indépendant et viable, avec Jérusalem-Est comme capitale, vivant aux côtés de l’&Eacute;tat d’Israël dont la sécurité serait garantie </em>». Mais les temps ont changé. Cette réponse chomskyenne ne suffit plus. &Agrave; la rédaction même, certains soulignent que pour les progressistes, la question principale est l’affirmation de l’égalité humaine et la lutte contre l’apartheid. De même qu’ils ne pouvaient admettre la persistance du régime afrikaneer en Afrique du Sud à côté de bantoustans indépendants, ils ne peuvent soutenir le maintien du régime sioniste à côté d’un ou deux bantoustans palestiniens.<br /><br />Pour clore le débat, la direction du <em>Monde diplomatique</em> pousse un second argument : le mensuel soutient les révolutions latino-américaines et son rédacteur en chef, Ignacio Ramonet, vient de publier un livre-entretien avec Fidel Castro. Là encore les temps ont changé et la réponse ne suffit plus. En accordant un interview au <em>Monde diplomatique</em>, Fidel Castro ne lui a pas plus décerné de brevet révolutionnaire qu’il ne l’a fait en répondant aux questions de Larry King sur CNN. &Agrave; moins que l’on considére que Fidel Castro est un dictateur qui ne parle qu’à des journalistes à sa botte. C’est la position de l’association Reporters sans frontières depuis qu’elle a signé un contrat avec Otto Reich. Et précisémment le vice-président de Reporters sans frontières, Daniel Junqua, cumule ses fonctions avec celles de vice-président de l’association des Amis du <em>Monde diplomatique</em>.<br /><br />Parfait miroir des diplomaties françaises, <em>Le Monde diplomatique</em> a soutenu sans réserve la révolution bolivarienne d’Hugo Chavez et a laissé tomber Jean-Bertrand Aristide lorsque Paris a décidé de le livrer à Washington. Un des collaborateurs et administrateurs, Christophe Wargny, est ainsi un ancien conseiller d’Aristide qui a retourné sa veste et soutenu son enlèvement par les marines US. Plus significatif encore : le mensuel a organisé une grande fête à l’occasion de son cinquantième anniversaire en mai 2004. L’un de ses hôtes les plus prestigieux était le philosophe Régis Debray. Or, selon Jean-Bertrand Aristide, c’est ce même Régis Debray qui le menaça de destitution s’il ne démissionnait pas et qui supervisa l’aide française à l’intervention militaire états-unienne pour le renverser. Et puisque, décidèmment, Israël est un révélateur, Régis Debray et la direction du <em>Monde diplomatique</em> ne manquèrent pas l’occasion fournie par cette fête pour lancer une grande proposition : transférer le siège de l’ONU dans la ville sainte de Jérusalem ! Une idée saugrenue qui, outre d’associer la recherche de la paix avec les seules religions du Livre, rendrait définitivement impossible le retour des Palestiniens dans leurs maisons.<br /><br />Les Français aiment les querelles excessives et ces turbulences ne sont pas sans conséquences : la diffusion du mensuel en kiosques a baissé de 25 % en deux ans dans leur pays. Ils brûlent ce qu’ils ont adorés et ne tarderont pas à jetter les ouvrages de Noam Chomsky. Plus sages, nous garderons nos vieux livres et revues au milieu d’autres documentations en connaissant leurs limites.<br /><br /><img src="http://us.f539.mail.yahoo.com/ym/us/ShowLetter?box=Inbox&amp;MsgId=443_15340868_427045 _1692_8649_0_56344_20795_3724229127&amp;bodyPart=1 .2&amp;YY=32739&amp;order=down&amp;sort=date&amp;p os=0&amp;Idx=0" /><strong>Daniel Rey</strong> &lt;http://www.voltairenet.org/auteur123488.html?lang=fr></font> </p></font></font></p>
            د/ محمد عمر أمطوش

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              _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

              <div align="center"><span style="font-size: 18px"><font face="Times New Roman" size="5">&Agrave; l’occasion de la Biennale des Cinémas Arabes de l'Institut du Monde Arabe, </font></span></div><div align="center"><font size="5"><font face="Comic Sans MS"><span style="font-size: 18px"><font size="5"><font face="Times New Roman"><font size="+0">au mois de juillet 2006, des cinéastes ont lancé l'appel ci-joint :</font></font></font></span></font></font></div><font size="5"><font face="Comic Sans MS"><span style="font-size: 18px"><div align="left"><font face="Comic Sans MS"><span style="font-size: 18px"><font face="Arial" size="3">Nous, réalisateurs, producteurs, comédiens, comédiennes, techniciens</font><font size="5"><font face="Arial" size="3">Dénonçons les bombardements et massacres commis par l’armée israélienne contre les peuples libanais et palestinien</font></font><font size="5"><font face="Arial" size="3">Dénonçons le silence et la complicité de la communauté internationale, des dirigeants arabes et occidentaux</font></font><font size="5"><font face="Arial" size="3">Exigeons l’arrêt immédiat et sans conditions de l’agression israélienne</font></font><font size="5"><font face="Arial" size="3">Nous soutenons la résistance des populations libanaise et palestinienne</font></font><font size="5"><font face="Arial" size="3">et Appelons chacun-e à exprimer sa solidarité concrète à ceux qui dans tout le Liban et en Palestine s’organisent pour répondre aux besoins de première nécessité</font></font><div align="left"><font face="Arial"><font size="3"></font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3">Chaque cinéaste -où qu’il se trouve- est invité à monter un film court de 1 à 2 minutes et de réaliser ainsi une chaîne d’images qui seront proposés par chacun-e à la programmation de tous les festivals, cinémas et lieux imaginables.<br /></font></font><font face="Arial"><font size="3">Une action sera menée pour rendre possible le festival « Ayam Beyrouth al- Sinamâiyya » qui est prévu de longue date à Beyrouth au mois de septembre prochain. Chacun-e s’engage à se rendre à Beyrouth à cette occasion et d’¦uvrer à sa réalisation par tous les moyens possibles.</font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3"></font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3">***</font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3"></font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3"><font size="4">" Nous recherchons des lieux </font></font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3"><font size="4">de diffusion et de débats </font></font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3"><font size="4">partout en France "</font></font></font></div><div align="left"><font face="Arial"></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3"><font size="2">Contact : </font><a href="http://us.f539.mail.yahoo.com/ym/Compose?To=cineastesima@hotmail.fr" target="_blank"><font color="#003399" size="2">cineastesima@hotmail.fr</font></a><div align="left"><br />Au cours des &Eacute;tats généraux du documentaire de Lussas, les organisateurs ont décidé de modifier sensiblement la programmation de films israéliens pour pouvoir diffuser des films palestiniens et Libanais. Il faut saluer le courage de ces responsables qui ont été attaqués, au travers d’une pétition, par un certain nombre de personnalités du cinéma et de la presse et qualifiés d'antisémites ! comme tous les opposants à la politique israélienne aujourd’hui.<br />Des films courts, réalisés dans l'urgence ont été diffusés devant un public nombreux à deux reprises durant la semaine. Les deux projections ont eu lieu devant des salles silencieuses et attentives. </div></font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3">Nous espérons prochainement diffuser ces films au cours de la Fête de l’Humanité au Parc départemental de La Courneuve du 15 au 17 septembre 2006.<br />Par ailleurs, nous recherchons des lieux de diffusion et de débats partout en France, salle de cinéma, festivals, et tout autre manifestation culturelle, pour diffuser largement ces petits films, et faire connaître la situation réelle de ces deux pays face à l’agression de l’état sioniste d’Israël.</font></font></div><div align="left"><font face="Arial"><font size="3">Tous les réalisateurs concernés sont invités à rejoindre le collectif cinéaste solidaire sur: </font></font><a href="http://www.cinesoumoud.net/" target="_blank"><font face="Arial" color="#000000" size="3">http://www.cinesoumoud.net/</font></a><font face="Arial" size="2"> </font></div></span></font></div></span></font></font><div align="left"></div><div align="left"><strong>Premiers signataires :</strong> </div><div align="left"></div><div align="left"><font size="2">Régine ABADIA Hala ABDALLAH Mogniss ABDALLAH  Samir ABDALLAH Hisham ABDEL KHALEK Namir ABDEL MESSEEH Daoud ABDEL SAGED  Maher ABI SAMRA Walter ACHUGAR Ammar AL BEIK Jean ALLAIN  Meyar AL-ROUMI Beatrice ALBERT ADWAN Jérémie ALEXANDRE Reem AL GHAZZI   Darina AL JOUNDI Intishal AL TAMIMI  Nassim AMAOUCHE Myriem AOUIDAD Philippe ARACTINGI Roy  ARIDA Alima AROUALI Mina ASLI Milka ASSAF Jean ASSELMEYER Samia AYEB Sylvie BALLYOT Fatma BAROUDI   Hussein BAYDOUN Dominique BAX Fabienne BEAUDEAU Amal BEDJAOUI Frank BEHNKE Riff BELLOC Khalil BENKIRANE  Farida BENLYAZID  Sophiane BENREZZAK Habib BENTABET Anne BERNARD Patrick Mario BERNARD   Fida BIZRI  Yves BOISSET Claudine BORIES Naïma BOUFERKAS Flora BOUMIA Karim BOUTROS GHALI  Raouf BRAHMIA Chantale BRIET Bénédicte BRUNET Jasmine BUIGUES Dominique CABRERA LUIGI CAMPANILE Patrice CARR&Eacute; Patrice CHAGNARD   Carlos CHAHINE  Samia CHALA Faouzi CHALAK Jean CHAMOUN Elsa CHARAVIT  Mohamed CHARBAGI David CHAULIER Malika CHAYHAL Patric CHIHA Jihane CHOUAIB Guillaume CLIQUENOIS Maria COLETTI Jean-Louis COMOLLI Christophe CORNARD Liset COTERA Jean-Yves CROIZ&Eacute;  Jaime CRUZ Marie-Caroline CUBY Fatiha DAHMANI Leonardo DE FRANCESCHI &Eacute;milie DELEUZE Habiba DJAHNINE Manuel DOMERGUE Candy DUBOIS Dominique DUBOSC Daniel EDINGER de Gaulle EID Abdellah ELACHARI Souad EL BOUHATI Assma EL HADRAMI Soraya EL KAHLAOUI  Tamer EL-SA&Iuml;D Licia EMINENTI Jeanine EUVRARD Diana FAKHOURY Hicham FALAH Louisette FARENIAUX Ismaël FERROUKHI Anne-Marie FILAIRE Annick FILLEY Yael FOGIEL Josiane FORZANI Marina FORZANI Brahim FRITAH Ramuntxo GARBISU Juan GARCIA Reem GHAZZI Denis GHEERBRANT Khaled GHORBAL Layla GHOVINI Arlette GIARADOT Laetitia GONZALEZ Emmanuel GRAS Giulia GRASSILLI Jeremy GRAVAYAT Fatima GUEMIAH Boualam GUERDJOU  Christiane GUILLAUME Lamia GUINOUN Leila HABCHI Johanna HADJI-THOMAS Rula HALAWANI Myriam HARLEAUX Avi HERSHKOVITZ BAHIJ HOJEIJ Tahar HOUCHI  Gabriel HUMEAU Houda IBRAHIM  Bouhra IJORK Annemarie JACIR Ghaïss JASSER Khalil JOREIGE Lamia JOREIGE Nicole KAMATO Hocine Kamel SOUIDI Michel KAMMOUN Abdel KAMRI Nada KARAMI-ZREIK Idriss KARIM Yasmine KASSARI Samar KEHDY Morad KERTOBI Baharé KHADJ&Eacute;-NOURI Halima KHALDI Baudoin KOENIG Rachida KRIM  Michket KRIFA Karima LADJIMI Latifa LAFER Amandine LARUE Eliane de LATOUR Kathya LATRECHE Ginette LAVIGNE Olivier LECERF Paul LEDUC Regis LEROUX  Jean Pierre LIMOUSIN Jean-Pierre LLEDO Danilo LODOLINI Christophe LOIZILLON Myrna MAAKARON Molka MAHDAOUI Sarah MALDOROR Bénédicte  MALLET  Danièle MAOUDJ Maria MARCELLINI Dominique MARCOMBE Norma MARCOS Rashid MASHARAWI Mai MASRI Monica MAURER Hamma MELIANI Mouloud MIMOUN Anne de MO Jean Pierre MORIN Yahia MOUZAHEM Mohamed NADIF Nina NAJJAR Lamia NAJI Nadine NAOUS  Yousry NASRALLAH Sophie NAUMOVITZ Irit NEIDHARDT Pierre OSCAR L&Eacute;VY Said OULD-KHELIFA Benoît PARROT Marco PASQUINI Jean-Claude PENRAD Laurence PETIT-JOUVET Marianne PISTONE Solange POULET Franssou PRENANT Benoît PRIN Constance PRIMUS  Jorge PRIOR Ahmed RACHEDI  Hassan RADI Eliane RAHEB Basel RAMSIS Nadia REDON Delphine REGNAULD Cristiane REMION Helena RIBEIRO Charif RIFAI Meriem RIVEILL Sylvie ROLLET Sebastien RONCERAY Viridiana ROTONDI Christophe RUGGIA Véronique RUGGIA Jocelyne SAAB   Ali SAAD Reda SADKI Djamila SAHRAOUI Malek SAHRAOUI  Hind SAIH Alain SAINT-HILAIRE Adel SALEM Lyes SALEM Pierre SALLOUM Nabil SAMA  Rania SAMARA-association ARABESQUE Rima SAMMAN  Eros SANA Kadidia SANOGO Pierre-André SAUVAGEOT Rachid SEKKAI Carol SHYMAN Richard SIDI Nawel SKANDARANI Carola SPADONI Lita STANTIC Thierry STEIN Elia SULEIMAN isabelle SYLVESTRE Ula TABARI Moncef TALEB  Hany TAMBA Pascal THOMAS Jean-Pierre THORN Alexandra TOBELAIM Zeina TOUTOUNJI-GAUVARD Marie-Claude TREILHOU Annie TRESGOT Dana Kahil TROMETER  Eric TROMETER Jean Marc TURINE Michèle TYAN  Paolo TROTTA  Carole VERNER Luce VIGO Catalina VILLAR Akram ZAATARI  Houda ZEIN Boualem ZIANI Aur&Eacute;lien ZOUKI Khaldoun ZREIK Nawar ZREIK Marisa ZULETA</font></div><div align="left"></div><div align="left"><font size="2">Association Chouff !  Regarde ! </font></div><div align="left"><font size="2">Association Une Aventure Délicate festival d'audiovisuel régional de l'ACHARNIERE </font></div><div align="left"><font size="2">Fluid Video Crew</font> </div>
              د/ محمد عمر أمطوش

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                #37
                _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

                <div align="center"><font color="#0000ff">H.Nasrallah: </font></div><div align="center"><font size="5"><font face="Times New Roman">"Nous voulons que notre expérience bénéficie au plus grand nombre </font></font></div><div align="center"><font size="5"><font face="Times New Roman">et que notre victoire soit celle de tous."</font></font></div><div align="left"><font size="2">( Mardi, 5 septembre 2006 )</font></div><div align="left"><font size="2"></font></div><div align="left"></div><div align="left">Il est primordial de défendre les acquis de la Résistance. Des tentatives existent pour la vider définitivement de son contenu.</div><div align="left">Il est important que l'ensemble des forces ayant pris part à cette Résistance participent à sauvegarder sa victoire. Ceci est plus important que de l'avoir réalisée. C'est une tâche difficile à accomplir partout dans le monde, encore plus au Liban.</div><div align="left">L'armée israélienne a perdu sa légendaire supériorité. Elle a, dans cette bataille, mis en oeuvre l'ensemble de son armement à l'exception de son arme nucléaire, sans pour autant atteindre son objectif déclaré, celui d'en découdre avec la Résistance et libérer les deux soldats capturés. "<em>Tout au plus, aura réussi à me convaincre de me mettre à l'abri</em>", a déclaré Hassan Nasrallah.</div><div align="left">Quand à savoir si Israël va déclencher une deuxième guerre régionale, Nasrallah répond: "<em>Cette question nécessite beaucoup de temps pour ne pas répondre par la négation. Pour ce qui est du Liban, Israël devra désormais effectuer de longs calculs avant de s'engager dans une nouvelle guerre contre lui. Surtout si le déploiement de l'armée libanaise et des forces de La Finul se réalise sans atteinte à la Résistance contre laquelle l'armée israélienne a subi une défaite cinglante.</em>"</div><div align="left">Il a évoqué des données qui démontrent qu'Israël cherche à éviter toute confrontation avec la Syrie, de même qu'il devra désormais longtemps réfléchir avant de se lancer dans une nouvelle guerre contre le Liban.</div><div align="left">Nasrallah a confirmé la décision de la Résistance de ne pas exhiber ses armes dans la zone se situant a Sud du fleuve Litani.</div><div align="left">Désormais, il incombe à l'armée libanaise, déployée à la frontière, de riposter aux intrusions israéliennes. La Résistance, entrée en clandestinité, soutiendra l'armée.</div><div align="left">Il n'y aura aucun problème avec l'armée nationale ni avec les forces de la Finul, car la Résistance est fidèle à ses engagements. Sachant que la décision prise en Conseil des ministres concernant la mission de l'armée nationale est d'assurer la défense de la Patrie et non désarmer la Résistance ou de l'affaiblir.</div><div align="left">Nasrallah préconise une stabilisation de la situation intérieure à l'instar des six denières années et propose une réflexion autour d'une stratégie défensive qui s'appuie sur la dernière expérience.</div><div align="left">La Résistance a occupé un vide laissé par l'&Eacute;tat, si ce dernier est désormais en capacité de garantir la sécurité et la défense des citoyens, alors cela pourrait servir d'approche pour résoudre la question des armes de la Résistance.</div><div align="left">Il confirme que le Hezbollah gardera ses missiles comme il l'a fait tout au long des années entre 1996 et 2006. ll en aura recours qu'en cas d'une agression militaire généralisée contre le Liban.</div><div align="left">Nasrallah déclare: "<em>Nous sortons d'une guerre et nous ne sommes pas pressés d'accomplir des opérations dans les "fermes", sachant que cela reste notre droit et que personne ne peut garantir une sécurité gratuite à Israël</em>"</div><div align="left">Nasrallah a par ailleurs mis l'accent sur la solidarité humanitaire manifestée tout au long de la guerre, comme jamais vu au cours de l'histoire moderne du Liban. Elle est d'une valeur inestimable, aussi importante que la solidarité politique.</div><div align="left">Il a confirmé l'ouverture du Hezbollah à l'ensemble des milieux libanais, sans exception, Il n'a jamais refusé le dialogue avec quiconque et sa politique consiste à ne jamais boycotté quelqu'un même quand le désaccord est au plus profond.</div><div align="left">"<em>Le Hezbollah n'a aucun projet spécifique pour la communauté chiite. Ceux qui nous invitent à intégrer l'&Eacute;tat sont ceux là même qui ont refusé de le faire en 1992 et 1996 quand nous y étions. Leur surenchère sur nous est stérile. Quand nous insistons sur la nécessité d'un &Eacute;tat fort, c'est sur la base d'une vision intellectuelle, structurelle et idéologique.</em>"</div><div align="left">Concernant les rapports avec le monde arabe, Nasrallah se dit prêt à réexaminer certains d'entre eux, particulièrement ceux avec l'Arabie Saoudite. Des contacts sont en cours à travers des amitiés communes afin d'aller de l'avant.</div><div align="left">Il déclare: "<em>Ceux qui prétendent que nous obéissons aux injonctions de la Syrie et de l'Iran pour ne pas rétablir ces rapports-là sauront très bientôt que nous sommes le Mouvement le plus indépendant que le Liban n'a jamais eu au cours de son histoire.</em>"</div><div align="left">En appui sur la Résistance contre l'agression israélienne, Nasrallah déclare que "<em>le Hezbollah ne se pose en dirigeant ni dans le monde arabe, ni musulman, ni au Liban. Nous voulons que notre expérience bénéficie au plus grand nombre et que notre victoire soit celle de tous.</em>"</div><div align="left">Sur le plan intérieur libanais, Nasrallah rend un hommage appuyé à l'action des trois présidents, Emile Lahoud, Fouad Siniora et Nabih Berry. "<em>Ce dernier ayant assuré la direction politique du combat. Notre souci permanent a été celui de la sauvegarde de la cohérence du Gouvernement pendant la guerre et celui de garantir la force de son chef sur la scène internationale.</em>"</div><div align="left">Plus loin, Nasrallah précise: <em>"Les contacts indirects avec le député Saad Hariri n'ont jamais été interrompus.</em></div><div align="left"><em>Nous avons salué la position du député Walid Joumblatt au commencement de la guerre. Nos relations avec lui demeurent, cependant, en-deçà de leur niveau d'il y a un an. Nous n'avons aucune objection à les rétablir, car leur rupture ne nous est pas due."</em></div><div align="left">C'est l'occasion pour lui de mettre l'accent sur la solidité des relations existant avec le "Courant national libre" du député Michel Aoun, comme avec le Président Salim El Hoss, l'ancien ministre Soleiman Frangié ainsi qu'avec les forces politique du "8 mars" et tous les partis nationaux dont certains ont pris une part active à la Résistance jusqu'au martyr.</div><div align="left"></div><div align="left"><font size="2">Synthèse de l'entretien avec H.Nasarallah réalisée par Talal Salmane pour Assafir du 5 septembre 2006 </font></div>
                د/ محمد عمر أمطوش

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                      Nouvelles des prisonniers palestiniens et arabes



                      Au tribunal militaire de Salem

                      Les parents utilisent le langage des signes pour communiquer avec leurs prisonniers

                      Ali Samoudi, Jénine

                      2 février 2006



                      C’est par le langage des signes et les battements des paupières que les ministres et députés détenus ont pu transmettre leurs pensées à leurs familles, lors de la séance du tribunal de militaire de Salem. Le tribunal, ses soldats et ses gardiens, avaient interdit aux prisonniers et à leurs parents de se serrer les mains ou de communiquer. Non seulement les détenus furent introduits dans la salle du tribunal les pieds liés, mais des gardiens sont restés debout, entre eux et les familles, qui ont dû subir des mesures sécuritaires renforcées et des menaces de les sortir de la salle du tribunal si leurs comportements n’étaient pas satisfaisants, pour les autorités sionistes.



                      Interdiction du langage des signes

                      Um Rida, épouse de dr. Hatim Jarrar, maire de la ville de Jénine, enlevé depuis le 29 juin 2006, a déclaré qu’elle n’avait d’autres recours que la langue des signes, pour parler à son mari, séparé d’elle et de ses enfants par les soldats. Tout au long de la séance, elle est parvenue à ravaler ses larmes et à sourire pour relever le moral de son mari qui lui, n’a pas cesser de lui renvoyer sn sonrire et de faire des signes. Les soldats l’en ont empêché à plusieurs reprises mais il les a défiés et a poursuivi.



                      Le langage du défi

                      Um Rida a expliqué qu’elle a essayé de communiquer avec son mari, lui demander à propos de sa santé, surtout qu’il est malade et que « nous sommes très inquiets, surtout lorsqu’on a appris que sa santé s’est détériorée. Il souffre de diabète et de tension artérielle, et depuis son arrestation, la direction des prisons refuse de le soigner ou de lui faire passer ses médicaments. Bien que j’ignore le langage des signes, j’ai pu quand même communiquer et défier les occupants. J’ai senti que je les avais vaincus. Et lui, de son côté, m’a expliqué que sa santé n’est pas alarmante, et il a demandé de mes nouvelles et celles des enfants. J’ai ravalé mes larmes, car je ne pouvais plus supporter de le voir ainsi, alors qu’il a consacré sa vie pour le bien de son peuple et de sa ville. Il a été élu démcratiquement, mais l’occupation est là, elle arrête injustement. »

                      « J’étais en colère lorsque je l’ai vu apparaître dans une tenue de prisonnie à la place de sa tenue de médecin et citoyen, directeur d’une importante institution sociale. Mais il m’a semblé fort, tenace, il avait le moral élevé, la détention n’a pas entamé son courage ni sa détermination de poursuivre le chemin. »

                      « Mais quand je le vois, je me demande où sont les organisations des droits de l’homme, dans le monde, qui pleurnichent sur les droits de l’homme, mais qui sont absentes, alors qu’elles se trouvaient là lors des élections municipales et législatives. Le tribunal militaire a accusé mon mari d’être membre du conseil municipal de la ville sur la liste « réforme et changement », mais c’est une accusation entièrement illégale. Les élections se sont déroulées en toute légalité et aux yeux du monde entier.



                      Arrestations politiques

                      Um Rida fut inquiète lorsque le tribunal a déclaré que son mari et ses compagnons détenus allaient comparaître une autre fois, le 29 mars prochain, bien qu’ils aient refuté les accusations et affirmé qu’ils ne reconnaissaient pas la légalité du tribunal, et qu’ils étaient protégés par l’immunité diplomatique. Au cours des cinq heures de la séance, les représentants de la défense des ministres et députés ont réclamé la libération immédiate des détenus et la clôture du dosser, car les détenus sont protégés par l’immunité parlementaire. Maître Jawad Boulos a déclaré qu’il s’agit d’une détention politique, suite à l’enlèvement du soldat israélien et la victoire de la liste « Réforme et changement » aux élections législatives.



                      Colère

                      Suite à la décision du tribunal de reporter le procès, ce fut la grande colère parmi les prisonniers, leurs familles et la défense. Le député Khalid Sa’id a déclaré : « il est clair qu’il y a une décision politique d’allonger le temps de notre incarcération, le tribunal reporte le procès à chaque fois, malgré l’incapacité du procureur à présenter des preuves accablantes contre l’un de nous. Nous refusons et dénonçons cette politique et exigeons une campagne palestinienne large pour mettre fin à cette tragédie, car notre détention est synonyme de la détention de la volonté du peuple palestinien ». Le député Ibrahim Dahbour, dont la santé s’est détériorée après son enlèvement, a affirmé : « Nous affirmons à tous que nous refusons de lier l’affaire de notre enlèvement à une solution politique, ou à la formation d’un gouvernement d’unité nationale ou même à la libération du soldat israélien. Nous demandons à tous d’assumer leurs responsabilités et d’agir pour mener une campagne natinale et dénoncer les violations israéliennes de nos droits. Tout au long de cette période, aucun de nous n’a été accusé, jusqu’à quand cette tragédie va se poursuivre ? »

                      Maître Saadi a déclaré que l’ensemble des détenus ont nié les accusations qui leur ont été portées, mais le tribunal refuse de les libérer. Il est certain que nous refusons de reconnaître la légalité de ces procès et des tribunaux de l’occupation, nous insistons pour que tous les détenus soient immédiatement libérés et que ce dossier soit clos.



                      Interdiction de serrer la main

                      Tous les efforts déployés par le comité d’avocats de la défense pour obtenir la permission au détenu, ministre des finances, Umar Abdel Raziq, de serrer la main de sa mère, ont échoué. Après avoir comparu devant le tribunal, et après avoir déclaré son refus d’être jugé car il ne reconnaît pas la légalité du tribunal et que peu lui importaient les accusations portées, le ministre avait réclamé le droit de serrer la main de sa mère, qui a été encerclée par les soldats. Le juge a refusé sa demande, sous des prétextes sécuritaires. La mère du ministre a déclaré : c’est vraiment une honte, un crime et une violation de toutes les lois et les valeurs humaines. L’arrestation de mon fils est illégale. Malgré ma peine, parce qu’ils lui ont interdit de me serrer la main, mes yeux défiaient les geôliers et le tribunal. Et je lui ai transmis mes invocations, mes baisers et mes prières. Ils peuvent l’arrêter et m’interdire de le serrer dans mes bras, mais ils ne peuvent interdire que mon esprit et mon cœur l’embrassent et aillent vers lui, et vers tous les détenus.



                      Son état de sa santé s’est gravement détérioré

                      Le prisonnier Qasim Ghaleb Ayad est détenu pour appartenance au Jihad islamique

                      Ali Samoudi

                      2 février 2007



                      Quatre ans après son arrestation, l’état de santé du prisonnier Qasim Ghalib Ayad se détériore de jour en jour, à cause de la négligence médicale pratiquée par l’administration des prisons. Cette négligence fait partie d’une plan de vengeance, comme l’affirme sa mère, car les forces de l’occupation avaient mis six mois à le poursuivre, en tant que militant du Jihad, à Sila al-Harthye, près de Jénine.

                      La mère de Qasim, 22 ans, exprime son inquiétude, appelant les institutions humanitaires à se mobiliser pour la libération des prisonniers, mais aussi l’organisation médecins sans fontières, pour sauver la vie de son fils, détenu dans la prison Eilon.

                      Lors de son arrestation, Qasim avait été touché par balles par les soldats israéliens, le 4 mars 2003, sur tout le corps, et notamment à la tête et à la hanche. Mais il n’a pas été emmené à l’hôpital, au contraire, il a dû subir des interrgatoires serrés dans la prison de Ramleh. Le tribunal a refusé qu’il soit libéré afin que sa famille puisse le soigner, mais l’a condamné à 6 ans de prison ferme, accusé d’appartenir au mouvement du Jihad islamique.

                      Après quelque temps, entre négligence et report, l’état de santé de Qasim s’est gravement détérioré. Il a dû être hospitalisé à la prison de Ramleh. Il avait perdu la moitié de son poids et atteint de paralysie. Malgré l’intervention chirurgicale, son état ne s’est pas amélioré, à cause des conditions de détention et le refus d’un suivi médical approprié.

                      La mère de Qasim poursuit : De plus, les autorités de l’occupation refusent de m’accorder un droit de visite. Au cours de ces quatre années, je n’ai pu le voir que deux fois. C’est, disent-ils, pour des raisons sécuritaires.



                      Appel pour mettre fin aux affrontements inter-palestiniens



                      Le prisonnier Yahya Ibrahim Sanwar, Abu Ibrahim, de Khan Younes et appartenant au mouvement Hamas, a tranmis une lettre par le biais de maître Buthayna Daqmaq, de l’institut Mandela, appelant les mouvements du Fateh et du Hamas à respecter la sacralité du sang palestinien, et d’agir rapidement pour s’accorder à former un gouvernement d’unité nationale, et d’activer le dialogue pour reconstruire l’OLP.



                      Abu Ibrahim, qui est condamné à 426 années de prison, et qui est détenu depuis le 20 janvier 1988, se trouve actuellement dans la section 4 de l’isolement dans la prison Eshe – Beer al-Saba’, dans le Naqab. Il a écrit : « je m’adresse aux masses de notre peuple, et précisément à ses dirigeants et responsables et notamment les jeunes, leur demandant de protéger la sacralité du sang palestinien, c’est une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir, quelles que soient les raisons, notre parcours en tant que peuple, est vers la liberté et l’indépendance, vers la création de notre Etat indépendant, avec al-Quds pour capitale. C’est un parcours long, et nous sommes encore à ses débuts.

                      Le peuple palestinien doit unifier et resserrer les rangs pour réaliser ses buts, pour lesquels il a déjà offert des milliers de martyrs, des centaines de milliers de blessés et un nombre impressionnant de détenus.

                      « Derrière les barreaux, nous sommes déchirés, nos cœurs saignent lorsque nous regardons ces scènes de combat. Nous implorons l’ensemble à ne pas se laisser influencer par les pressions extérieures qui déchirent nos rangs.
                      د/ محمد عمر أمطوش

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                        #41
                        _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

                        Khaled al-Batsh : La conférence prévue de Washington vise la résistance<br /><br />Interview Al-Quds al-‘Arabi<br />19 septembre 2007<br /><br />Le mouvement du Jihad islamique, organisation de la résistance palestinienne, mène une lutte armée sans relâche contre l'occupation. Il est l'auteur, avec l'organisation militaire des Comités populaires, de l'opération réussie contre la base militaire sioniste, au nord de Gaza, où 76 soldats furent blessés ou pris de panique par la chute de fusées lancées contre eux, il y a près d'une semaine. <br /><br />Dans son interview, le responsable du mouvement du Jihad islamique, M. Khaled al-Batsh, a déclaré : « la conférence de la paix à laquelle appelle le président américain <span id="lw_1190097066_0" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">George Bush</span>, pour l’automne prochain, a pour but de faire admettre la politique israélienne, sur le plan arabe et international. <br /><br />Au cours de sa discussion avec le quotidien al Quds al-Arabi, M. Al-Batsh a vivement accusé les Etats-Unis et l’<span id="lw_1190097066_1" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Europe</span>, affirmant qu’ils sont responsables du blocus imposé sur le peuple palestinien, indiquant que la division entre le Fateh et le <span id="lw_1190097066_2" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hamas</span> a contribué à approfondir ce blocus.<br /><br />Il a ajouté qu’Israël tente de diviser les terres palestiniennes, la Cisjordanie pour le Fateh, financée par la Jordanie, et la bande de Gaza pour le <span id="lw_1190097066_3" style="background: none transparent scroll repeat 0% 0%; cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hamas</span>, financé par l’Egypte, affirmant que le Jihad islamique s’opposera à tout courant palestinien qui approfondira et consacrera ce plan, ancien et nouveau, israélien.<br /><br />Il s’est demandé pourquoi certains parlent d’accalmie ave l’occupation, lorsque la résistance palestinienne assène des coups à l’occupant, alors qu’ils n’en parlent pas lorsque Israël tue et massacre le peuple palestinien. Il a décrit les rencontres Abbas – Olmert de vaines, car le vrai perdant de ces rencontres est le peuple palestinien lui-même, et même le président Abbas.<br /><br />Ci-joint le texte complet de l’interview<br /><br />Q. Que pensez-vous de ce qui s’appelle conférence de la paix, à laquelle a convié le président <span id="lw_1190097066_4" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">George Bush</span> à Washington au mois de novembre prochain ?<br /><br />R. Le mouvement du Jihad islamique considère que cette conférence est une nouvelle tentative pour empêcher la réalisation des droits du peuple palestinien, et une autre étape du complot américano-israé lien contre le peuple palestinien, en masquant les réalités et en faisant croire que les Américains et le Quartet vont donner au peuple ses droits légitimes.. Mais la réalité est tout autre, les Etats-Unis sont impliqués dans l’injustice que nous subissons.<br /><br />Cette conférence se tient, en apparence, pour discuter de la question palestinienne, mais en réalité, elle est une tentative de mobiliser les positions arabes et internationales pour frapper l’Iran, le <span id="lw_1190097066_5" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hizbullah</span>, la Syrie, et probablement le peuple palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, et de ce fait, nous considérons cette conférence comme étant nuisible à la cause palestinienne. <br /><br />C’est une conférence qui veut faire profiter Olmert, Livni et Rice, aussi, de la crise interne palestinienne, ou en d’autres termes, de la division existante sur la scène palestinienne. Le but de cette conférence est aussi, probablement, de faire encore pression sur les Palestiniens, et précisément sur le président palestinien <span id="lw_1190097066_6" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Mahmoud Abbas</span> pour lui arracher des concessions politiques. C’est pourquoi je demande à <span id="lw_1190097066_7" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Abu Mazen</span> (<span id="lw_1190097066_8" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Mahmoud Abbas</span>) de ne pas accorder de l’importance à cette conférence et de ne pas s’y rendre.<br />Cette conférence n’a aucune importance, pour nous les Palestiniens, elle n’est en fin de compte qu’une conférence pour faire admettre la politique israélienne par les Arabes, et aussi pour faciliter la mission d’Olmert et de Livni, en rencontrant le plus grand nombre de dirigeants arabes qu’ils n’avaient pas eu encore l’occasion de rencontrer.<br /><br />Q. Dites-vous que le but de la conférence est de mobiliser les Etats arabes que les Etats-Unis et Israël qualifient de modérés pour frapper l’Iran ?<br /><br />R. Bien sûr, l’Iran et les autres forces de la résistance, c’est-à-dire la Syrie, le <span id="lw_1190097066_9" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hizbullah</span> et la résistance palestinienne. Ils veulent, avec cette conférence, obtenir une visa précis pour frapper ces Etats et ces mouvements cités. <br /><br />Q. En d’autres termes, il s’agirait d’une grave conférence de relations publiques et vous demandez au président Abbas de ne pas y participer ?<br /><br />R. Oui.<br /><br />Q. A votre avis, est-ce que le royaume de l’Arabie Saoudite participera à la conférence, cet automne, à Washington ?<br /><br />R. Olmert le souhaite vivement, car il espère que cette conférence soit l’occasion d’une rencontre avec des chefs arabes qu’il n’a pas encore rencontrés, et ce sera la plus grande réalisation pour Israël. J’espère que l’Arabie Saoudite ne participera pas à cette conférence, ou d’autres pays de la fermeté car cette conférence vise, comme je l’ai dit plus haut, à faire admettre Israël, au niveau arabe et international.<br /><br />Q. Concernant la situation à <span id="lw_1190097066_10" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Gaza</span>, comment décrivez-vous la situation humanitaire ?<br /><br />R. La situation palestinienne en général, et non seulement à <span id="lw_1190097066_11" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Gaza</span>, est mauvaise sur le plan humanitaire, ce dont ne sont pas seulement responsables les formations politiques ici, mais en est responsable le blocus imposé par les Etats-Unis et l’<span id="lw_1190097066_12" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Europe</span>. Les Américains et les Européens portent la responsabilité de cette situation désastreuse , et non seulement le Fateh et le <span id="lw_1190097066_13" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hamas</span>.<br /><br />Si la division politique de la scène palestinienne a contribué à justifier ce blocus, en réalité, ce sont les Etats-Unis et les Etats européens qui portent la responsabilité directe de ce blocus, ce sont eux qui ont encerclé le premier gouvernement de <span id="lw_1190097066_14" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hamas</span>, puis ensuite le gouvernement d’unité nationale dirigé par le frère Isma’il Haniye.<br />Aujourd’hui, ils encerclent encore la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée, la situation palestinienne est globalement mauvaise, du fait de ce blocus, de l’occupation, de la fermeture des points de passage. Nous faisons porter la responsabilité de tout cela aux Etats-Unis, à Israël et au Quartet.<br /><br />Q. Etes-vous d’accord sur la thèse affirmant que l’Etat hébreu, appuyé par les Etats-Unis, essaie de diviser ce qui reste de la Palestine, en Cisjordanie d’une part et <span id="lw_1190097066_15" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Gaza</span> de l’autre, la Cisjordanie pour le Fateh et la bande de Gaza pour <span id="lw_1190097066_16" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hamas</span> ?<br /><br />R. Vous parlez d’un souhait israélien, c’est un <span id="lw_1190097066_17" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">vieux</span> rêve israélien et américain, que les territoires palestiniens soient divisés pour liquider et internationaliser la question palestinienne. Ainsi, la cause palestinienne deviendrait une cause humanitaire internationale, où les services seraient assurés en Cisjordanie par le biais du royaume hachémite jordanien et assurés dans la bande de Gaza par le biais de l’Egypte.<br /><br />Mais les Etats-Unis commencent à coordonner les services à la Cisjordanie par le biais du Fateh et à <span id="lw_1190097066_18" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Gaza</span> par le biais du <span id="lw_1190097066_19" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hamas</span>. C’est le rêve israélien, mais en réalité, ni le <span id="lw_1190097066_20" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Hamas</span> ni le Fateh ne veulent cela, ni le peuple palestinien partout où il se trouve, ne souhaite cela. Nous voulons un Etat palestinien, libre, souverain, où le citoyen palestinien jouira de la liberté et de l’indépendance.<br />Nous savons qu’il s’agit d’un <span id="lw_1190097066_21" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">vieux</span> rêve israélien, mais personne n’en parle, ni le président <span id="lw_1190097066_22" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Mahmoud Abbas</span> ni Isma’il Haniye, ni aucune des forces et organisations politiques actives sur la scène. Nous, au Jihad islamique, nous refusons absolument cette idée et ces plans, et nous résisterons à tout courant politique appelant à la division, ou en d’autres termes, à ce partage, ou essayant de le consacrer sur le terrain.<br /><br />Q. Concernant l’accalmie avec l’occupation israélienne, êtes-vous prêt à proposer une accalmie de longue durée pour faire cesser les tirs et les opérations militaires, des deux côtés ?<br /><br />R. Pour le mouvement du Jihad islamique, nous disons que la balle est dans le camp israélien. Toutes les organisations palestiniennes avaient déclaré, lors de l’accord du Caire, leur engagement envers l’accalmie mais Israël n’a jamais cessé de tuer nos cadres en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, et de ce fait, la question est ancienne et nouvelle à la fois. Si Israël est prêt à cesser ses opérations et son agression contre les Palestiniens, à cesser les assassinats de notre peuple, à libérer les prisonniers palestiniens, la question peut alors être envisagée. Mais cette question ne doit être une entrave face au mouvement du Jihad islamique, ou du moins, un tampon face à la résistance palestinienne. <br /><br />Il n’est pas logique que ces propositions sortent chaque fois que la résistance palestinienne réalise des acquis contre l’occupation, sur le terrain de la lutte. L’accalmie est proposée lorsque l’occupant est en situation de crise. Et lorsque Israël se met à nous tuer, nous massacrer, personne ne parle d’accalmie. Je répète que la balle se trouve dans le camp israélien : Israël doit cesser les assassinats, les incursions, et alors nous étudierons la question. Nous n’avons jusqu’à présent, aucunement entendu qu’Israël a l’intention de cesser les assassinats et les incursions. Ils nous réclament toujours d’appliquer une accalmie, lorsque nous sommes en situation d’offensive, mais lorsque nous nous faisons massacrer et tuer, personne ne demande rien à Israël.<br /><br />Q. Comment décrivez-vous les rencontres régulières entre le premier ministre israélien <span id="lw_1190097066_23" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Ehud Olmert</span> et le président de l’autorité palestinienne, <span id="lw_1190097066_24" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Mahmoud Abbas</span> ?<br /><br />R. Rencontres vaines, des rencontres de relations publiques. Celui qui s’en sert le plus est <span id="lw_1190097066_25" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Ehud Olmert</span>, car il en profite sur le plan interne et externe, auprès des dirigeants arabes. Le grand perdant est le .peuple palestinien, et même <span id="lw_1190097066_26" style="cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Abu Mazen</span>.<br /><br />Grâce à ces rencontres, Israël souhaite compromettre le président <span id="lw_1190097066_27" style="background: none transparent scroll repeat 0% 0%; cursor: hand; border-bottom: #0066cc 1px dashed; height: 1em">Abu Mazen</span>, essayant de compatabiliser ces rencontres à ses dépens et d’exercer un chantage sur lui, avec la division de la scène palestinienne. C’est pourquoi nous le conseillons de ne pas accorder de l’importance à ces rencontres, de les abandonner même, car Israël avait déjà remis à plus tard le règlement avec l’ancien président, Abu ‘Ammar, et aujourd’hui, il agit de même avec lui. Il ne lui accordera rien, Israël est un Etat d’occupation, il a occupé la terre par la force et n’en sortira que par la force.<br /><br /><br />Traduction
                        د/ محمد عمر أمطوش

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                          #42
                          _MD_RE: فلسطينيات بالفرنسية

                          <p align="left"><font size="4"> </font></p><div><font face="Times New Roman" size="5"><strong>Le Comité populaire de défense des libertés</strong></font></div><div><font face="Times New Roman" color="#ff0000" size="5"><strong><u>Appel au boycott de la compagnie aérienne israélienne "El Al"</u></strong></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Conférence de presse 18/9/2007</font></div><div></div><div>(Extraits)</div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Loin d'être une réaction directe à un événement précis, cette conférence de presse s'inscrit dans l'acte et l'initiative propre. Elle est une nouvelle étape de notre auto-organisation, une lecture globale de la situation et des défis ainsi qu'un exposé du plan et des moyens d'action.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Le rapport du directeur de l'appareil sécuritaire israélien, Yoval Diskin, au début de cette année, accusait les masses arabes de l'intérieur d'être "un danger stratégique" contre Israël, ce qui signifie que nous, les masses, sommes en danger, et la source de ce danger se trouve au plus haut niveau de la prise de décision israélienne. Sur le terrain, cela se traduit par les poursuites et les chasses à l'homme, les mesures administratives et les interrogatoires. Nous avons conscience que l'Etat et ses appareils sécuritaires ont pris la décision d'affronter nos masses, leurs dirigeants et leurs institutions. Mais nous avons également conscience que nous n'obtiendrons aucun droit si nous ne luttons pas pour l'acquérir.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Nous partons sur la base que nous avons un riche acquis réalisé par le comité populaire de défense des libertés, depuis 2003, qui s'était mis en place lors de l'arrestation des dirigeants islamiques à l'époque, et un acquis encore plus important du fait des luttes de nos masses et de notre peuple au cours de longues décennies.</font></div><div></div><div><div><font face="Times New Roman" size="4">Le comité populaire est un organe issu du Haut comité de suivi, visant à défendre les libertés politiques collectives et individuelles des masses arabes palestiniennes du pays, à faire face à toutes les poursuites politiques, racistes, nationales, religieuses et civiles, menées méthodiquement par l'institution israélienne contre les masses de notre peuple, au niveau individuel ou collectif et contre ses institutions.</font></div><div></div><div><div><font face="Times New Roman" size="4">L'appelation du comité et la définition de son rôle traduisent nos craintes, le fait que les masses arabes palestiniennes de l'intérieur sont un public en danger, dont la direction et les institutions sont menacées par les poursuites méthodiques politiques et institutionnelles, décidées au plus haut niveau de l'appareil de l'Etat. C'est ce qui se déroule de façon évidente, par la poursuite et la criminalisation de l'action menée par le mouvement islamique, sheikh Raed Salah, le Rassemblement national démocratique et son fondateur, dr. Azmi Bishara, le secrétaire général de Abnaa al-Balad, Muhammad Kana'ina, aujourd'hui détenu. C'est ce qui se passe avec la poursuite des associations civiles, la fermeture de certaines par ordre administratif, ou les interrogatoires par les services de renseignements. C'est ce qui se passe dans les aéroports et les voies de passage, c'est ce qui se passe avec le député Sa'id Naffa' et la délégation religieuse arabe composée des sheikhs druzes, partie en Syrie, la semaine dernière, soumise à l'incitation et l'intention de passer en jugement.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Nous mettons en garde contre le fait de considérer cette recrudescence répressive, officielle et policière comme des assassinats politiques, préludes à des assassinats corporels :  l'attaque menée contre sheikh Raed Salah à al-Quds, le mois dernier, semble l'indiquer.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Dans toute poursuite qu'elle mène, la Shabak veut nous transmettre qu'elle est là et que ses yeux sont ouverts, voulant nous faire intégrer et admettre la surveillance et le terrorisme qu'elle exerce sur nous.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"><strong>Rôle des poursuites politiques</strong></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- empêcher notre propre élaboration et organisation collective.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Isoler nos dirigeants et nos institutions et nous distinguer entre "modérés" et "extrémistes".</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Annuler notre rôle qui est d'assumer notre responsabilité envers l'ensemble de la question palestinienne.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Susciter un état d'esprit défait, soumis à la poursuite et empêcher les dirigeants d'assumer leur rôle.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"><strong>Notre message</strong></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Nous disons que notre volonté est plus puissante que la répression et la terreur de la Shabak, et si la confrontation nous est imposée, nous sommes un peuple qui possède la volonté, le droit et la justice, et eux n'ont qu'un appareil répressif.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Dans notre situation, si nous voulons goûter au raisin, nous devons nous battre avec le gardien. Nous n'obtiendrons aucun droit sans lutter pour l'acquérir.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"><strong>Nos revendications</strong></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- La suppression des charges contre sheikh Raed Salah et l'arrêt de toute poursuite politique à son encontre.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- L'arrêt de la poursuite politique et la suppression du dossier d'interrogatoire concernant le fondateur du parti du Rassemblement national démocratique, dr; Azmi Bishara.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- La cessation immédiate de la poursuite contre la délégation qui s'était rendue en Syrie, composée des hommes de religion druze et du député Saïd Naffa'.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- La cessation immédiate de tous les interrogatoires policiers avec les associations et les institutions nationales.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- La suppression du jugement contre l'artiste Muhammad Bakri, réalisateur du film "Jenine Jenine", qui dévoile les crimes de l'occupation.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- L'arrêt par les universités, et notamment l'université de Haïfa, des poursuites contre le comité des étudiants arabes et sa direction, et la cessation des tribunaux moraux et politiques.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"><strong>Nos mesures</strong></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Nous annonçons, au début de notre campagne, le boycott par les institutions arabes de la compagnie aérienne El Al pour faire cesser les poursuites politiques et les interrogatoires dans les aéroports et les voies frontalières israéliennes, <u>en appelant toutes les parties amies dans le monde à adopter la même attitude.</u> </font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Nous étudions pour l'instant les formes du boycott économique et populaire des compagnies et institutions qui pratiquent le racisme envers les Arabes et les mécanismes d'exécution de cette décision.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Nous annonçons l'organisation d'une conférence régionale pour la protection populaire et la défense des libertés, au mois de novembre prochain, qui étudiera le niveau de la confrontation et le développement des mécanismes de la protection populaire, avec l'appui international, ainsi que le développement de l'immunité interne à l'intérieur de notre société arabe palestinienne.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Nous annonçons notre soutien au comité des étudiants universitaires arabes et leur union régionale. Le comité populaire suivra de près le dossier des poursuites politiques en coordination avec ces conseils élus.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Nous rédigeons en ce moment un rapport qui sera présenté à la responsable du comité des Nations-Unies pour la protection des défenseurs des droits de l'homme, rapport pris en charge par l'association arabe des droits de l'homme, en coordination avec les parties concernées.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Nous demandons à tous ceux qui sont menacés par toute forme de poursuite politique ou d'entraves sécuritaires de contacter le comité des libertés, et appelons tous ceux qui sont actifs dans les organisations des droits de l'homme, du développement social, cuturel et national à rejoindre le comité pour la défense des libertés afin que celui-ci assume entièrement son rôle.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">L'injustice faite par les proches</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Une autre affaire concerne l'injustice faite par les proches. Nous avons adressé une lettre à l'ambassadeur jordanien, où nous dénonçons la décision des autorités jordaniennes d'empêcher sheikh Raed Salah d'entrer dans le territoire jordanien, le dimanche 9 septembre 2007, pour participer au congrès "al-Quds est à nous", en demandant des explications sur cette mesure des autorités jordaniennes. Nous avons réclamé une rencontre pour en discuter.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Israël veut nous utiliser en tant que "pont de la normalisation avec le monde arabe", mais nous faisons partie de notre entourage arabe, et nous nous opposons à la normalisation avec Israël.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- La liaison avec notre dimension palestinienne, arabe, islamique, internationale est notre droit, et nous ne nous comportons pas en tant qu'otage des relations officielles et normalisées israéliennes avec tel ou tel pays. Nous poursuivons notre liaison et si quelque chose devrait être changé, c'est la loi israélienne répressive et non notre liaison.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">- Nous appelons certains Etats arabes à stopper toute collaboration policière entre les services de renseignements israéliens et les services de renseignements arabes, concernant les activités des institutions de l'intérieur et leurs partenaires dans les Etats arabes.</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><div><font face="Times New Roman" size="4">Ameer Makhoul</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Président du comité populaire de défense des libertés</font></div><div><font face="Times New Roman" size="4"></font></div><div><font face="Times New Roman" size="4">Traduction </font></div></div></div></div>
                          د/ محمد عمر أمطوش

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